{ *4°7 ) PHYSIQUE. — Relation entre les phénomènes électriques et capillaires. Note de ]VL G. Lippmann, présentée par M! Pasteur. « t. La surface d’une goutte de mercure placée dans un vase de verre et baignée par de l’acide sulfurique étendu se contracte vivement, en devenant plus convexe, lorsqu’on la met en communication métallique avec une pointe de fer ou de cuivre qui touche le liquide acidulé. Il se produit alors un courant électrique qui polarise lit surface du mercure. L’expérience démontre : i° que la contraction de la surface est due à un changement de sa constante capillaire, cette constante et la force électromotrice de polarisation étant fonctions continues l’une de l’autre ; 20 que, réciproquement, une extension de la surface produite par une action purement mécanique la polarise comme l’eût fait un courant électrique. ' )> 2. Varialio/1 de la constante capillaire d une surface de mercure polarisée par l hydrogéné. La méthode employée a consisté à polariser le sommet d’une colonne de mercure contenue dans un tube de verre par le courant d un eîement Daniell. La valeur de la constante capillaire résultait de la mesure de la dépression produite par le ménisque. La disposition même qui fournissait le courant permettait de mesurer la force electromotrice de polarisation, par la méthode dite d’opposition. Les résultats ont ete constants et concordants. La constante capillaire varie de 3o™s,4 à 4* » 3, quand la force électro motrice de polarisation varie de zéro à 1 Daniell. » En employant comme tube de verre une pointe effilée, de -L de milli-mètie de diamètre environ, placée devant l’objectif d’un microscope, oh obtient un eleclrometiecapillaire d une extreme sensibilité, très-propre à mesurer des forces électromotrices. La tension libre aux pôles d’un Daniell est mesurée par une pression de plus de | d’atmosphère. L’approche d’un plan d epreuve faiblement charge produit, par influence, un courant qui refoule le ménisque. » 3. Polarisation produite par une variation de la surface.— En remplaçant la pile, soit par un électromètre de Thomson modifié par M. Kirchhoff, soit par un galvanomètre, et en déplaçant mécaniquement la colonne de mercure, on s est assure que la constante capillaire de la surface et sa force électromotrice varient d’une manière continue, en même temps que cette surface se développe. La quantité d’electricite produite a été mesurée en valèur absolue ; elle est indépendante de la forme des surfaces, et simple- 181..