t ( ï4o6 ) l’hypothèse où, étant fixe, ]a résistance de l’hélice doit être égale à la résistance du circuit extérieur R,,et que cette quantité c exprime le diamètre fixe qui aurait entraîné cette condition multiplié par \/ii, on peut en conclure que l’exprëssion représente par le fait la longueur d’une hélice égale à R dont le fer aurait pour diamètre y== et pour longueur y== X n. Il en résulte que le façtetir ^3־ peut être considéré comme égal à i, et dès lors la valeur de m devient égale à 11, résultat bien voisin du chiffre indiqué par M, Hughes, qui est 12. » Il me reste encore à dire, en réponse aux observations de M. Raynaud, que la différence (l’action des différentes rangées de spires, suivant leur distance au centre magnétique, tient principalement à l’accroissement de résistance que ces spires acquièrent en s’éloignant de ce centre par suite de leur plus grand diamètre. Si l’on tient compte de cette différence de résistance au moyen d’un rhéostat, on reconnaît expérimentalement que la différence d’action de ces différentes rangées est excessivement minime dans les conditions ordinaires des électro-aimants. Or c’est précisément pour corriger cet accroissement de résistance et uniformiser l’action des spires que les Anglais augmentent successivement le diamètre du fil des hélices magnétiques. Comme, dans les formules complètes que j’ai posées, il est tenu compte de ces variations de résistance, puisque la longueur de l’hélice et le nombre des spires y figurent d’une manière exacte et absolue et indépendamment l’un de l’autre, on peut compter sur !,exactitude des conséquences qui peuvent en être déduites. Mais il n’en aurait pas été de même si, comme dans les formules généralement discutées, la longueur de l’hélice eût été calculée d’après la simple proportionnalité de la résistance au nombre des tours de spires, proportionnalité qui, pour des épaisseurs différentes de l’hélice, n’est pas exacte. )) J’ajouterai en terminant que les conclusions de M. Raynaud sont les mêmes que les miennes; seulement ce qu’il prend pour un cas particulier est bien un cas général, puisqu’il s’applique à toute bobine magnétique que l’on a entre les mains et dont le maximum d’action correspond, ainsi qu’on l’a vu, a une résistance du circuit extérieur plus petite que sa résistance propre. )>