(>398) sphère, est égale à ־plusieurs milliers de fois celle que produisent les cyclones terrestres. En effet, un abaissement de 4 centimètres dans la colonne bàrométriqüé correspond, au niveau de la mer, à un déplacement en altitude de 43o mètres, soit —du rayon terrestre, et Ton sait qu’il y a des taches solaires dont la profondeur surpasse ce rayon. » Ainsi la cause assignée aux taches par M. Faye aurait à peu près -----L ou v 1 - de l’intensité exigée par les phénomènes. lOOOOXlOI 2000000 P■ r 1 » En présence d’un tel résultat, l’absence d’un noyau solide ou liquide, la grandeur des masses en présence, etc., peuvent-elles être considérées autrement que comme de simples circonstances atténuantes? )> Il me reste à faire connaître à mon tour comment je conçois la constitution du Soleil, et comment je crois pouvoir expliquer les taches. Si j’ai différé jusqu’à présent cette publication, ce n’est pas seulement par suite de !’appréhension que j’éprouve naturellement au moment de soumettre au public, et surtout à l’Académie, des idées très-différentes de celles qui ont faveur aujourd’hui : c’est aussi et principalement parce que je désirais d’abord compléter quelques recherches destinées à mieux assurer les bases de cette théorie et à réfuter plus nettement les objections que je prévois. » La discussion même qui s’est engagée sur la théorie de M. Faye était, à mes yeux, un motif déplus de différer encore; car il me semblait avantageux, pour la netteté des conclusions, que cette discussion restât complètement distincte en fait, comme elle Test logiquement, de celle qui pourrait s’engager sur une autre théorie. Il y a en effet plus de deux théories possibles, et la mienne pourrait, contre mon attente, être reconnue inexacte ou même tout à fait absurde, sans que cela ajoutât rien à celle de M. Faye, sans que cela affaiblît en rien les objections qu’elle soulève. Aussi, dans l’examen que j’ai fait de cette théorie, si je me suis laissé guider par les vues qui me sont personnelles, je me suis attaché à ce que mes raisonnements en fussent complètement indépendants. » Mais, après l’invitation formelle qui m’est faite par l’éminent astronome dans les Comptes rendus du f4 avril, et que, par suite d’une absence, je n’ai connue que très-récemment, j’aurais mauvaise grâce à me dérober plus longtemps à la discussion qu’il veut bien me faire espérer et je me mets en mesure de répondre très-prochainement à son désir. » Dès à présent, je dois protester contre la qualification de gratuite, attribuée par M. Faye à l’hypothèse du noyau obscur. Dans le Mémoire que