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24 du second, et l’alcool étant versé dans le chlorure par petites portions à la fois, on observe, après chaque addition, un dégagement considérable d’acide chlorhydrique accompagné d’un abaissement très-marqué de température. Ayant soumis le mélange à la distillation, j’ai obtenu un produit bouillant entre 2i5 et 23o degrés, qui, après une nouvelle rectification, m’a fourni un liquide incolore et très-limpide, bouillant d’une manière fixe entre 225 et 227 degrés. Sa densité est de o,gi5 à la températurè de 18 degrés.
» Agité dans un tube avec de l’eau distillée, il s’en sépare par le repos sous la forme d’une huile limpide nageant à la surface; par un contact de plusieurs heures avec ce liquide, l’éther silicopropionique s’altère et laisse déposer de la silice gélatineuse. L’altération est plus rapide si l’on porte à l’ébullition le mélange d’éther silicopropionique et d’eau.
» Abandonné sous une cloche à côté d’un vase renfermant de l’eau, cet éther se saponifie très-lentement au contact de la vapeur aqueuse et donne, au bout de quelques jours, un dépôt de silice qui se contracte et durcit graduellement, phénomène semblable à celui qu’Ebelmen a signalé lorsqu’on abandonne l’éther silicique au contact de l’air humide.
» L’alcool propylique renfermant un peu d’eau, distillé avec l’éther silicopropionique, donne naissance à des produits à point d’ébullition très-élevé, qui renferment très-probablement du disilicate hexapropylique.
» Monoclilorliydrine silicopropionique. — Lorsqu’on chauffe en vases clos, à 160 degrés, pendant trois à quatre heures, un mélange de chlorure de silicium et d’éther silicopropionique dans le rapport de 1 du premier pour 4,5 du second, on détermine une réaction semblable cà celle qu’ont signalée MM. Friedel et Crafts.
» Le produit formé dans ces circonstances, qui, après purification, bout entièrement entre 208 et 210 degrés, et dont la densité est de 0,980, n’est autre que la monochlorhydrme silicopropionique. Sa formation s’explique au moyen de l’équation
Si Cl* -t- 3 [Si ( Cl״ IF O2 V] = 4 [Si (G״ H102)3 Cl.
» Dichlorhydrinc silicopropionique. — Fait-on agir, comme précédemment, le chlorure de silicium en vases clos à la température de 160 à i65 degrés sur la monochlorhydrine silicopropionique, dans les rapports de 1 du premier pour 2,8 du second, ou soumet-on pareillement à la température de 170 degrés, dans les mêmes conditions, un mélange de chlorure de silicium et d’éther silicopropionique normal, dans les proportions de