(!383) » Une Note spéciale aura pour objet : i° -l’examen des cristaux restant après l'évaporation spontanée de la partie soluble du guano; 20 les recherches relatives à la structure organique de quelques parties du guano. » CHIMIE ORGANIQUE. — Piecherches sur de nouveaux dérivés du propyle (suite); par M. Aug. Caiiours. « J’ai l'honneur de communiquer à l'Académie la suite de mes recherches sur les dérivés de la série propylique, me proposant par cette étude poursuivie d'une manière continue, de combler, autant qu'il me sera possible, une des lacunes qui existent entre la série de l’éthyle et celle de Famyle. » Glucinium propyle. — Ayant pu me procurer quelques grammes de glucinium parfaitement pur, grâce à la libéralité de M. Dorvault, je me suis proposé de préparer le glucinium propyle. Dans ce but, j’ai fait agir un léger excès de ce métal, amené à l’état de lames minces, découpées en lanières, sur le mercure propyle, dans des tubes scellés à la lampe et maintenus à la température de i3o à 135 degrés. Ce métal a disparu promptement, et du mercure métallique s’est rassemblé à la partie inférieure du tube. Une nouvelle quantité de glucinium ajoutée ne fut dissoute que partiellement. L’excès de ce dernier demeurant intact, après une chauffe continuée pendant plusieurs heures, j’ai mis fin à l’expérience. » Le produit extrait des tubes et distillé dans une atmosphère d’acide carbonique a passé pour la plus grande partie entre 2[\o et 260 degrés. Celui-ci, ayant été soumis à une nouvelle rectification, a fourni un liquide incolore bouillant entre 2l\l\ et 2^6 degrés, répandant à l’air des fumées épaisses, sans s’enflammer toutefois. » Refroidi à — 17 degrés, il prend l’aspect d’une huile grasse un peu épaisse, mais ne se solidifie pas. L’eau le décompose avec violence en produisant un grand dégagement de gaz; il se forme en même temps, contre les parois du vase, un dépôt abondant de glucine hydratée. » Glucinium éthyle: — J’avais, il y a treize ans, dans un travail d’ensemble sur les radicaux organo-métalliques, annoncé la formation d’un produit que j’étais en droit de considérer comme le glucinium éthyle, mais qu’il me fut impossible d’étudier, n’ayant eu en ma possession qu’une petite lame de ce métal, du poids d’environ 2 à 3 décigrammes, que je dus à l’obligeance de M, Debray. J’ai mis à profit le reste du glucinium que j’avais 178..