( ï359 ) observée sera donc, d’après un rapport bien connu, (6) S = 9.8,9/! .9. » D’après l’équation (5), il faut que les résidus (7) U = S-(m- 5) s’accroissent avec les moments d’inertie des molécules, ainsi qu’on peut le calculer d’après la formule (8) XJ' — p'-+-Y..I, en désignant par U' une valeur théorique qui doit être identique avec la valeur observée U. » J’ai indiqué ailleurs comment s’obtient le moment d’inertie des molécules, la formule rationnelle étant donnée parla Chimie. Déplus, est sensiblement constant pour toute une classe de composés, en prenant la distance des atomes de carbone dans la molécule comme unité de distance. » Le tableau suivant contient tous les dérivés semblables dont la chaleur spécifique s a été déterminée par M. Régnault. On voit que les valeurs observées U ne s’écartent qne très-peu (dû) des valeurs U' calculées d’après l’équation (8) par la formule (g) U' = 3,5oo + o, r a5l. Formule M I U U' ¿1U s 1. Alcool méthylique.... CH4() 3a 8 3,64 4?5o H-o,86 o,5o6 2. » éthylique......... C2H0,720 0,12— 5^,6 6,87 26 46 0־ 3. Acétone............ C3H«0 58 44 8,91 9,00 -f-0,09 0,826 k. Éther éthylique. C4H,0O 74 90 i5,52 4,55 —0,97 1,227 5. » sulféthylique. .. C4II'״S 90 106 16,06 16,75 ־t-0,69 1,246 6. » acétique........... C4H802 88 106 !6,25 16,75 -t-o,5o 1,218 » Comme 0,010 dans s représente o,3 dans U, on voit que les écarts sont suffisamment petits. De plus, il faut observer que ni p' n’est rigoureusement constant, ni I n’est rigoureusement exact. » Pour quelques séries de composés, on pourrait croire U fonction de M, au lieu de I; mais, si l’on représente graphiquement et les valeurs de U et les valeurs de I comme ordonnées, sur les valeurs de M, comme abscisses, on verra clairement le complet accord entre la marche des courbes de I et de U. » La connaissance du moment d’inertie des molécules m’a permis de calculer les points d’ébullition des isomères, comme je le ferai voir dans