( i333 ) déviation énorme, dans le même sens que celle de son isomère, l’aldéhyde amylique, mais près de sept fois plus considérable, et égale à celle d’une solution de sucre candi à 6,6 pour ioo. » L’acide valérianique, autre produit plus avancé d’oxydation de l’alcool amylique, agit aussi, et dans le même sens que les deux précédents, sur la lumière polarisée; l’intensité de cette action peut se mesurer par celle que produirait une solution de sucre à o,8a5 pour ioo, c’est-à-dire qu’elle est huit fois moindre que celle■du valérianate amylique. » Les valérianates.méthylique, éthylique, propylique et butylique agissent aussi, et tous dans le même sens, sur la lumière polarisée. » Il en est encore de même du butyrate amylique, mais ce dernier, bien qu’isomère avec le valérianate butylique, a une action déviatrice bien plus considérable. » Cette action optique semble donc inhérente à la molécule amylique, avec cette distinction, pourtant, que la molécule modifiée dans les éthers ou dans les produits d’oxydation agit en sens inverse de la molécule alcoolique naturelle; c’est, du moins, ce que nous avons observé avec l’alcool amylique de fermentation. » En rapportant toutes nos indications au saccharimètre optique de Soleil, et en affectant du signe ־+- les déviations de même sens que celle du sucre cristallisé, et du signe — celles de sens inverse, nous pourrons représenter de la manière suivante les résultats obtenus : Densité à zéro. Température d’ébullition. Déviation. Valérianate amylique. ■ 0,874 0 190 0 4°־+־ Butyrate amylique... ■ 0,8769 !70,3 8,5 ־+־ Valérianate butylique . 0,8884 173,4 + 3 Valérianate propylique. .0,8862 i57 ־h 9 Valérianate éthylique . 0,886 i35,5 -f- 12,5 Valérianate méthylique. . . 0,9005 • !17,5 + 8,5 Acide valérianique monohydraté. . . • «>>947 178 5 ־+־• Alcool amylique anhydre. 0,8255 i3o - 8,5 Alcool amylique à 6 p. ioo d’eau. . . » » — il Aldéhyde amylique pure. ........ 0,8209 92,5 H- 6 Aldéhyde brute hydratée . » .« ־ -h 18. » Le seul fait général qui semble ressortir des résultats qui précèdent, c’est l’existence d’un pouvoir rotatoire dans tous les dérivés amyliques dont nous avons fait l’étude à ce point de vue spécial. » Dans son union avec les molécules originairement inactives, l’acide valérianique peut conserver son activité, comme dans les valérianates mé-