( i33i ) J’ai déjà mentionné dans ma dernière Communication que l’on constate en ce point une raie noire très-prononcée, visible avec une fente élargie, et qui contribue sans doute à la différence des deux résultats. )) Somme toute, je crois que la comparaison entre mon observation et les résultats fournis par la méthode ordinaire, employée par M. Respi״ ghi, conduit aux indications suivantes, importantes pour le passage de Vénus : )) i° Pour obtenir un premier avertissement quelconque, on pourra employer le spectroscope ordinaire, comme pour l’observation des protubérances : !,expérience prouve que M. Respighi a vu l’entrée sur la chromosphère avant moi*; donc, pour un avertissement général, cette méthode est excellente et préférable. » 2° Après avoir obtenu cet avertissement de l’entrée de Vénus sur •la chromosphère, on montera le prisme en avant de la fente, pour obtenir l’image solaire définitive et directe dans le champ du spectroscope. Ce prisme sera préférablement objectif, car les prismes à vision directe absorbent trop de lumière et sont sujets à des avaries. J’ai fait ma découverte avec lé prisme objectif, et je ne lui ai substitué le prisme à vision directe que pour faciliter l’observation (i) ; lorsque l’angle d’entrée sera connu d’avance, il n’y aura aucune nécessité, pour l’observation de Vénus, d’avoir un mouvement du prisme objectif pour régler la position angulaire. On aura tout le temps de faire cette addition, si l’on a bien pris les mesures d’avance, et l’on pourra observer l’entrée sur le disque solaire avec toute la précision possible, pour le premier contact. » 3° Pour le deuxième contact intérieur, on pourra employer, soit cette méthode, soit la méthode ordinaire; car la fermeture du cercle sera indépendante de la chromosphère et de tout le reste. Ces observations différentes seront très-précieuses, bien que la parallaxe ne doive se conclure * que de la dernière : la multiplicité des observations offrira cet avantage, qu’on ne perdra rien de ce qui est essentiel, lors même qu’elles viendraient à faire défaut. » (!) La dépense d’un tel prisme objectif est considérable pour une ouverture assez grande. Je déclare ici que je serais disposé à prêter mon excellent prisme objectif de six pouces, à ceux des observateurs qui voudraient en profiter pour le passage de Vénus. I7I