: ( j33o ) P. Rosa observait à un excellent réfracteur de Weil (grossissement de 80 fois, ouverture de 85 millimètres); le P. Ferrari, à la lunette de Cau-choix (grossissement de 120 fois, ouverture de 6 pouces, bornée à 100 millimètres). Voici les résultats : Commencement. Fin. hms hms P. Secchi................... 8.42.57,8 9.3o.5i,i P. Ferrari............... 8.43.n,6.9.30.39,3 ׳ P. Rosa. ................. 8.43. 7>9 9.3o.38,5 » En comparant mon observation à la moyenne des deux autres, on trouve que le premier contact a été anticipé par moi de 1 is,9; la sortie a été retardée de ï2s, 2. Ge résultat pouvait être prévu, car !’observateur peut ici suivre pas à pas la marche de la Lune avant les contacts, et décider de l’instant avec plus de précision que dans la méthode ordinaire. » Il était également intéressant de comparer mon résultat avec le moyen spectroscopique ordinaire, dans lequel on observe les protubérances, et qui a été proposé par M, Zöllner. N’ayant pas de spectroseope facilement applicable à un autre réfracteur, je profiterai des résultats déjà publiés par M. Respighi (Gazetta officiale, n° i45). Les moments d’entrée et de sortie obtenus par ce savant, ou plutôt les instants de la rupture de l’anneau de la chromosphère (comme il le dit lui-même) ont été les suivants : Commencement. Fin. h m s hms Respighi....................... 8.42.35,9 g.3i. 3,4 Seuchi........................ 8.42.57,8 g.3o.5i,i Différence............ 0.00.21,9 0.00 12,3 » Ainsi M. Respighi est en avance sur moi au commencement, et en retard à la fin ; la différence de durée serait 3/!s, 2. Cette différence (eu égard au voisinage des stations) est due seulement à la manière d’observer. Mais, dans la méthode employée par M. Respighi, on ne voit pas le disque solaire directement; on ne l’apprécie qu’indirectement par la fin de la chromosphère dont l’anneau se brise, et l’on sait que le Soleil, vu de cette manière, présente toujours une indécision de bord considérable : je crois donc que ce résultat est vraiment en excès. Cet excès peut bien tenir à la différence qui existe entre la limite inférieure de la chromosphère et le bord solaire; cet intervalle n’est pas nul; ainsi que je l’ai fait remarquer eh 1869. Les éclipses ont montré aussi qu’il existe là, interposée, une couche de vapeurs métalliques très-complexes, de sorte que la base de la chromosphère hydrogénique n’est pas, rigoureusement parlant, la limite du bord solaire.