־}. ־ i3o־ 4־) conclusions de la première hypothèse, aura un effet magnétique moindre qu un électro-aimant construit avec la même quantité de cuivre, sous la forme d’un fil de diamètre plus grand, de manière à lui attribuer la résistance qui lui convient d’après la seconde hypothèse. » Dans la construction des galvanomètres sensibles, tel que celui de sir W. Thomson, on se préoccupe tellement de la distance des couches à l’aimant qu’au delà des premières couches, construites avec du fil très-fin, on fait croître le diamètre du fil à peu près proportionnellement à la distance des couches à l’axe, pour que la résistance de la bobine ne dépasse pas celle qui est assignée par les considérations précédentes; et, de plus, l’épaisseur de la bobine, et par suite le nombre des couches superposées, va en décroissant du milieu aux extrémités du cadre. Cette construction a été justifiée mathématiquement par M. Clerk Maxwell de Magné- tisme, i. II, p. 331 et suiv.). » zoologie. — Note sur le Leplocéphale de Spallanzani; par M. C. Dareste. « Gronovius créa, au siècle dernier, le genre Leplocéphale, pour un poisson fort singulier, découvert par Morris dans la rivière de Man et envoyé parlili au naturaliste Pennant, l’auteur de la British Zoolocjj. Celui-ci, après en avoir donné, dans son ouvrage, une description et une figure assez médiocres, adressa l’animal à Gronovius, qui le décrivit et le figura beaucoup plus exactement dans son Zoophylacium. ■ '» Risso, en 1810, décrivit, sous le nom de un poisson pris à Nice, qu’il considéra comme une seconde espèce du même genre; mais ce poisson n’était qu’un individu jeune, appartenant au genre Sphagobranche, comme il le reconnut lui-même, puisque, dans une seconde édition de son livre sur 1’ Ichthjologie de Nien 18a5? il donna à ce poisson le nom de Sphagobranchus Dans cette même édition, il transporta le nom de Leptocephalas Spallanzani k un autre poisson pris également à Nice, qu’il avait décrit dans sa première édition sous le nom de Lepidopuspellucidus. » Peu de temps après, en 1827, Costa décrivit, comme étant leLeptocephalus Spallanzani de Risso, un poisson pêché à Messine. Ce poisson, toutefois, ne paraît pas être spécifiquement le même que Risso avait décrit, du moins si l’on en juge par la figure donnée par Risso. Ce dernier poisson me paraît, en effet, se rapprocher bien plus des Lépidopes, comme Risso en avait eu d’abord la pensée. » En 1815, le colonel Montagu fit connaître à la Société Wernerienne