. ( 1299 ) live. Quand on continuera à éloigner le cohibent, le reste de !,électricité positive deviendra libre et les feuilles seront de nouveau divergentes. » Il y a donc, dans ce phénomène, deux maxinia et un minimum de divergence ; et l’on y trouve aussi la démonstration que l’induite de première espèce, qui dans ce cas est la positive, ne possède point de tension; elle reprend une tension à mesure que l’influence diminue, et, dans ce cas, je l’ai nommée électricité d'abandon [Comptes rendus, t. XLI, p. 553). Il est facile de voir, par ce même phénomène, que l’induite de première espèce ne se dissipe point, pendant tout le temps qu’elle reste sous la même influence. » Ce manque de déperdition et de tension apparaît nettement dans le phénomène actuel ; il se vérifie également avec l’électroscope à pile sèche. » Lorsqu’on interpose un papier humide entre le métal et le cohibent, les feuilles d’or se chargent par communication et non par induction ; par conséquent, dans ce cas, le phénomène indiqué n’a plus lieu. » PHYSIQUE. — Recherches sur R électricité produite dans les actions mécaniques. Note de M. L. Joulin, présentée par M. Edm. Becquerel. (( I. Nouvelles machines électriques. — Les phénomènes électriques observés sur les courroies de transmission de mouvement nous ont conduit, il y a quelques années, à construire de nouvelles machines électriques, avec lesquelles nous avons repris l'étude du développement de !’électricité dans les actions mécaniques. » Ces machines sont formées d’une courroie et de deux poulies; l’arbre de la poulie motrice repose sur des paliers fixes; celui de la poulie mue tourne dans des paliers pouvant coulisser dans une glissière sous l’influence de tractions plus ou moins fortes. On a employé, comme poulies, la fonte, le cuivre, le zinc, le bois, le cuir, le caoutchouc durci, la laine et la soie; comme courroie, le cuir différemment préparé, recouvert d’enduits pulvérulents, tels que le talc, la résine, les oxydes, de chemises de laine et de soie, et la gutta-percha. » La distance des arbres des poulies variait de om,8o à 2m,5o, les diamètres des poulies de om, 13 à om,4o, la largeur des courroies simples de om,o4 à om, io; mais, à côté des résultats ainsi obtenus, il faut placer ceux observés dans des usines où le diamètre des poulies a atteint 7 mètres, la longueur des brins 10 mètres, et la largeur des courroies om, 35. La vitesse de la courroie pouvait s’élever à 1200 mètres; le poids tenseur à 3oo kilogrammes, qui répondent à 600 grammes par millimètre carré de section, et à une pression de !3 grammes par millimètre carré sur la jante des