( !283 ) tion avec une machine électrique en activité, on voit !,aiguille prendre un mouvement pendulaire. L'inégalité de longueur des bras de levier produisait dans le premier cas, à Greenwich, le même effet que le défaut de symétrie de la plaque conductrice excentrique par rapport au pivot. » Il est donc démontré que tous les points du disque agissent de la même manière sur tous les points du tourniquet, que !,électricité soit donnée par la tige aérienne d’un paratonnerre ou par une machine en action. » Les expériences inverses ont réussi. Le tourniquet excentriquement suspendu a éprouvé un mouvement oscillatoire, lorsqu’il était suspendu, comme à Greenwich, c’est-à-dire à i centimètre seulement d’une plaque de cuivre circulaire, en communication avec une machine électrique en activité. » M. Glaisher, qui a suivi les indications données par l’appareil, a constaté que le mouvement de rotation qui serait donné par l’écoulement des pointes est entièrement paralysé quand l’aiguille est suspendue au centre de la partie circulaire, et que les bras de levier sont égaux; car elle n’a point bronché, quoique tous les autres appareils placés dans la lacune aient donné lieu à des décharges et à des mouvements intenses du paratonnerre interrompu. )> Toutes ces déductions sont confirmées par une observation due à M. Ruhmkorff. On sait qu’un disque en mica, mobile autour d’un pivot, tourne lorsqu’on le présente au conducteur d’une machine électrique; mais on ignorait, avant la remarque faite par M. Ruhmkorff, que la rotation change de sens quand on passe à une autre extrémité du conducteur. Là nécessité de cette inversion est évidente, si l’on admet que tous les points de la surface électrisée agissent sur tous les points de la surface influencée; car, si la machine électrique est à droite du disque, elle tendra à tirer ce disque vers elle, et le disque tournera par conséquent de gauche à droite. Les phénomènes auront lieu en sens inverse, si l’on place le disque de mica à l’autre extrémité de la machine. » Si l’on place le disque vers la ligne médiane, il tournera tantôt dans un sens, tantôt dans un autre, déterminé par les différences d’action les plus faibles. Il serait immobile si le pivot était rigoureusement vertical, le conducteur étant rigoureusement horizontal. » M. le général Morin, en présentant le numéro du mois de mai de la Revue d’Artillerie », s’exprime comme il suit : «