( '271 ) seulement,■ le bromure d’allyle avec un excès d’une solution, aussi concentrée que possible, d’acide bromhydrique. )) Il est facile de transformer le bromure de propylène normal, CH2Br-CH2-־CH2Br, en chlorure, au moyen du bichlorure de mercure, signalé par MM. Friedel et Silva comme un composé se prêtant facilement à la substitution du chlore au brome. Huit à dix heures d’ébullition dans un appareil à reflux du bromure normal (i62-163 degrés) avec un excès de sublimé sont loin d’être suffisantes pour sa transformation complète en chlorure;: mais, si l’on chauffe en tubes clos à 160 degrés pendant quinze heures, le but est atteint : à l’ouverture du tube, à peine y a-t-il quelques fumées d’acide chlorhydrique ; on distille au bain d’huile et l’on rectifie le liquide distillé. : V » Le chlorure de propylène normal est un liquide d’une odeur suave, ressemblant à celle de la liqueur des Hollandais, bouillant à la température de 117 degrés, c’est-à-dire 20 degrés plus haut que le chlorure ordinaire. C’est la même différence que celle qui existe entre les points d’ébullition, .1.63 ■degrés et 143 degrés, des corps bromés correspondants. Sa densité ,à i5 degrés est 1,201. La potasse alcoolique lui enlève, à chaud, d’abord HCl, et le change en chlorure d’allyle, CH2-CH-CH2Cl, qui est ultérieurement transformé en éther éthylallylique, CH2-CH-CH2״(OC2H5) (*). )) II. En ce qui concerne les chlorures (2) et (3), qui sont connus, je n’ai point à rappeler les diverses conditions dans lesquelles fis se forment. Je ne dirai qu’un mot relativement au méthylchloracétol, obtenu par M. Friedel en faisant agir le perchlorure de phosphore sur l’acétone CIl3-CO-CH3. J’ai déjà annoncé que le même chlorure se produisait par !’union directe de l’acide chlorhydrique avec l’allylène (**); l’identité des deux composés, basée sur le point d’ébullition , 70 degrés, qui est le même pour tous deux, et sur l’identité des deux propylènes chlorés CH3-CC1-CH2 (monochlorhydrate d’allylène), qu’ils donnent par la potasse alcoolique, est mise hors de doute par le dédoublement suivant, que j’ai réalisé depuis : tous deux, par le benzoate d argentv en présence de l’éther soigneusement dépouillé d’alcool et d’eau, fournissent les mêmes cristaux du benzoate CH3-Ç(C7H50)2-CH3, décrit par M. Oppenheim. » III. C/i/oro/9ro/9y/oZ, CH3~CH2״CHCl2. — On sait que, en agissant sur (*) o,53o du chlorure (117 degrés) ont donné isr,34! de chlorure d’argent; d’où Cl = 62,6. La formule exige Cl = 62,8. (**) Comptes rendus¡ t. LXXIV, p. 669. . !63.. :