( 64^ ) ■ , ׳ : ׳ avec les chlorures métalliques, elle atteint des proportions très-gênantes avec les chlorures d’étain et de bismuth concentrés; elle est très-faible pour le sulfate et le carbonate de.potasse fondus au rouge, tandis que le nitre en fusion est tellement dispersé que l'étude de son spectre en est rendue difficile. » 6° La dilution des liqueurs influe sur les intensités relatives des raies. Il y a lieu de distinguer deux cas : A. Le spectre de la solution concentrée est complexe et contient, par exemple, les raies du chlorure, du métal et de l’oxyde, comme cela se voit avec CaCl1 2, BaCl2, CuCl2, etc. La dilution diminue alors l’intensité des raies propres au chlorure et renforce le spectre de l’oxyde. En ajoutant de l’acide chlorhydrique au lieu d’eau, on produirait l’effet inverse. B. Le spectre de la solution concentrée paraît être simple : sels alcalins, ZnCl2, CdCl2, etc. On observe encore ici des variations quelquefois notables dans l’intensité relative des raies; mais je n’ai pas réussi à formuler une règle qui permette d’en prévoir le sens. Je citerai : le chlorure de lithium, qui donnela raie orangée plus forte que le rouge quand la solution est concentrée, tandis que la raie rouge l’emporte de beaucoup sur l’orangée après suffisante addition d’eau; le chlorure de zinc, dont la raie rouge j3 636, i devient plus faible que les raies bleues 7472,1 et §468,1, par la dilution de la liqueur; enfin la raie rouge 7643,8 du chlorure de cadmium est plus faible que la bleue §467,7, quand la solution est étendue. » 7° Lorsque,après une longue calcination dans la flamme du gaz (1), il ne reste sur le fil de platine que des traces de matière, ce ne sont pas toujours les raies primitivement les plus brillantes qui se maintiennent les dernières; ainsi, avec une trace de baryte, les bandes du vert bleu sont beaucoup plus visibles que celles de l’orangé et du jaune, contrairement à ce qui se voit lorsque la matière est plus abondante. » 8° A moins d’employer de puissantes étincelles, dont l’usage est peu pratique, plusieurs métaux, tels que PI, Pd et même Ag, Gu, etc., ne donnent pas de raies lorsqu’ils sont à l’état compacte, mais fournissent de beaux spectres dès qu’ils sont très-divisés. Dans certains cas, il me paraît avantageux d’allier les métaux à étudier avec du plomb sur lequel on fait ensuite jaillir l’étincelle. 11 est facile de faire la part des raies du plomb. (1) Je ne parle pas ici du cas où la substance change de nature par la calcination, comme BaCl2, qui donne d’abord les raies propres à ce composé, mais finit par ne plus fournir que celles de Ba O.