( i^9 ) rites de ce mouvement dans nos recherches sur les intervalles musicaux et dans dès expériences encore inédites sur l’inscription, au moyen d’un style, des vibrations longitudinales de fils métalliques. Depuis lors, M. Gripon a donné, à ce sujet, des indications très-intéressantes dans une Nóte insérée aux Comptes rendus du 4 décembre 1871. )> J’ai eu naturellement l’occasion d’étudier avec soin les diverses circonstances de ce mouvement, et principalement les anomalies qu’il présente, comme celui des cordes et colonnes gazeuses vibrantes, et sans doute aussi tous les corps sonores. Je donnerai prochainement, dans un Mémoire spécial, les résultats de cette étude. L’électro-diapason permet de produire ces anomalies à volonté, de les rendre continues aussi longtemps qu’on veut, condition indispensable pour pouvoir prendre des mesures exactes. On peut juger, par cet exemple, de l’utilité que peut avoir cet instrument, d’ailleurs si simple, pour toutes les expériences ou recherches d’acoustique qui nécessitent l’emploi de diapasons. » physique. — Sur une expérience d’éleclrodynamique. Note de MM. 6. Planté et Ale. Niaudet-Bueguet, présentée par M. Edm. Becquerel. « En chargeant un couple secondaire à lames de plomb avec la machine magnéto-électrique de Gramme, nous avons observé un phénomène qui offre un assez curieux exemple de transformation réciproque du travail mécanique en électricité, et de !’électricité en travail mécanique, » La machine de Gramme jouissant, comme on sait, de la propriété remarquable de fournir des courants induits de même sens, le couple secondaire se charge, à l’aide de cette machine, comme sous l’influence d’une pile voltaïque, et permet d’obtenir, au bout de quelques minutes, par suite de l’action chimique accumulée, des effets temporaires d’une intensité supérieure à ceux que donne la machine d’une manière continue. C’est ce qu’il est facile de constater, soit par l’incandescence d’un fil de platine, soit par toute autre action physique. » Mais si, au lieu de décharger ainsi le couple secondaire, on le laisse en communication avec la machine, et si Ton cesse de la faire tourner, si on l’arrête mêmed’une manière complète, en opposant une résistance suffisante, on la voit aussitôt se remettre en mouvement sous !’influence du courant du couple secondaire qu’elle vient de charger, non point en sens inverse, mais dans le sens même du mouvement dont elle était animée, pendant qu’elle chargeait le couple secondaire.