( 1^58 ) la pile. Ici Tarmature est une lame élastique animée d’un mouvement vibratoire, sur laquelle le courant agit 5! 5 fois en deux secondes et pendant 0,002 de seconde environ chaque fois (i). Elle paraît donc fort différente d’une armature ordinaire. » En ■fait, on observe que si l’on fait varier l’intensité de la pile, l’am* plitude de la vibration tend vers une limite comme !,intensité elle-même; et, si l’on considère seulement ce qui arrive avant ■qu’on ait atteint ces limites, on trouve que !,amplitude augmente à peu près proportionnellement à l’intensité. )> On peut ainsi faire varier l’amplitude d’un diapason de 5i5 vibrations simples par seconde, depuis zéro jusqu’à 2 millimètres, et celle du style qui y est fixé de zéro à 10 et 12 millimètres. » Y. Enfin la nature et îa longueur du style ont une influence considérable sur l’amplitude. )> En employant, comme je l’ai indiqué plus haut, un fil d’acier de omm,3 de diamètre, il ne faut pas dépasser une longueur de 3o millimètres, afin d’avoir une vibration assez énergique pour qu’il en résulte un bon enregistrement sur le cylindre. En deçà de çetje limite, il faut éviter les longueurs comprises entre 2Î\ et 27 millimètres environ, pour lesquelles¿ se présentent des anomalies de telle nature que le style affecte des formes de vibration complexes qui en rendent.l'enregistrement à peu près impossible, et qui, de plus, affaiblissent, jusqu’à l’éteindre quelquefois, le mouvement du diapason. Jusqu’à 24 millimètres, le style vibre d’ensemble, comme le diapason, avec des amplitudes croissant avec la longueur; de 27 à 3o millimètres, il présente un nœud dont la distance au diapason est yariable, et l’extrémité libre a une amplitude décroissante. » Je suis obligé de me borner, pour le moment, à ces indications pratiques sur le mouvement complexe d’un style d’électro-diapason, ou plus généralement sur le mouvement d’une tige élastique dont le point d’encastrement est animé d’un mouvement vibratoire. Il y a déjà longtemps que nous avions été amenés, M. Cornu et moi, à examiner certaines particula- (1) En remplaçant la plaque interruptrice par un petit cylindre recouvert d’une feuille d’étain enfumée et tournant sous le styles interrupteur, j’ai pu constater que la couche de noir de fumée n’empêchait pas le courant de passer, d’inscrire les vibrations de cet interrupteur, de déterminer la durée du contact et, par suite, celle de l’action attractive de l’électroaimant, autant du moins que le permet l’influence perturbatrice dp l’étincelle 4’imluction qui se produit à chaque contact.