( !253 ) tions seront des plus vives, en employant, sous leur influence, le cobalt, le nickel, le platine et le fer précipités, c’est-à-dire les métaux qui déterminent avec le plus d’énergie la dissolution du zinc dans les acides. » ^10. La seule intervention de l’électricité me paraît insuffisante pour expliquer tous ces phénomènes. Indépendamment de cette cause, il en existe une autre qu’on ne peut passer sous silence : c’est la rugosité du zinc, rugosité que l’on produit forcément aux points où l’on place sur ce métal un sel actif. » On peut, en utilisant certaines des réactions précédentes, arriver à un nouveau genre d’héliogravure. » Premier procédé, — Dans les images photographiques ordinaires, les noirs, abstraction faite du virage au sel d’or, sont produits par de l’argent métallique. Supposons qu’une épreuve photographique soit appliquée sur une plaque de zinc, 1 argent, transporté du papier sur la plaque, produira une couche métallique, déterminant la morsure du zinc par un liquide acidulé. J ai employé, pour produire l’espèce de décalque ci-dessus , le cyanuie de potassium, bien que ce sel présente encore certains inconvénients (i). » Deuxieme procédé, — Ce procédé est fondé, en ce qui concerne les opérations préliminaires qu’il nécessite, sur la propriété que possèdent certains enduits, employés dans la photographie au charbon, de se dessécher (!) L'épreuve positive sur papier, au sortir du châssis, est plongée dans une solution d’hyposullite de soude, puis soigneusement lavée. L’épreuve lavée est ensuite appliquée, du côté de l’image, sur une plaque de zinc, puis humectée d’abord avec de l’ammoniaque, et, quelques instants après, avec une solution de cyanure de potassium pur ou mélangé de carbonate de soude. Apres un laps de temps qui varie suivant la concentration des liqueurs employées, l’argent se sera entièrement transporté du papier sur le zinc, et avec une telle régularité que l’on aura sur ce métal une image absolument identique à l’image fixée primitivement sur papier. Or cet argent produira l’action que l’on connaît. Si l’on veut obtenir un bon résultat, on devra se servir d’un papier renfermant une forte proportion de sel d’argent. Je ne saurais affirmer que cette manière d’opérer soit applicable à la reproduction de toute espèce de photographies, car la reproduction des demi-teintes est toujours l’écueil de ce genre de procédés, mais elle permettra de reproduire des gravures, des cartes de géographie et des dessins ne se composant que de traits noirs plus ou moins rap-proches. C.R., 187З, i™Semestre. (T. LXXVI, N° 20.) l6l