( i*5i ) » 2. Le mercure, bien que placé parmi les métaux des dernières sections, ne donne pas une réaction identique a celle de ces métaux. L action qu’il provoque est assez irrégulière; déposé sous forme saline sur le zinc, il produit une tache qui va en s’élargissant d’instant en instant, et la dissolution du zinc ne paraît active que sur les bords de cette tache• » 3. Les arsénites, arséniatcs et antimoniales solubles donnent des taches variables d’aspect et favorisent encore la dissolution du zinc; mais Faction est moins vive. » 4. Aux métaux des trois dernières sections, cités par M. Merget comme rendant le zinc sensible à l’action des acides étendus, j’ajouterai le cobalt, le nickel et le fer, qui doivent être comparés au platine, quant à l’intensité de 1 attaque qu’ils provoquent lorsqu’ils sont déposés sur zinc. Le cobalt meme peut déterminer la dissolution de ce métal dans de l’acide sulfurique étendu de xoooo volumes d’eau. » 5. Les sels de même base, à acides différents, ne se comportent ¡)as d une façon identique. Les chlorures donnent des dépôts plus énergiques que les sulfates, et ces derniers sels en produisent de plus énergiques que les azotates (i). » G. Les sels alcalinisés par l’addition d’une petite quantité d’ammoniaque donnent lieu à des dépôts plus actifs que ces mêmes sels employés seuls. Une solution de chlorure de nickel ordinaire produit une tache agissant avec de l’acide sulfurique étendu de 3ooo volumes d’eau; la même solution, additionnée d’ammoniaque, n’exige que de l’acide étendu de 7000 volumes. Le chlorure de cobalt exige de l’acide étendu de 5ooo volumes; le chlorure de cobalt ammoniacal n’exige qu’un acide contenant une quantité d’eau deux fois plus considérable. » 7. Certains sels qui, employés purs, ne 'produiraient aucun dépôt, en produisent au contraire de très-actifs s’ils ont préalablement été traités par l’ammoniaque. Comme exemple, je citerai le sulfate ferreux. » 8. Les métaux pouvant former sur le zinc un dépôt actif, qui agissent (1) On peut, jusqu’à un certain point, sc rendre compte du peu d’énergie des depots fouinis par les azotates, si 1 on se rappelle que l’acide azotique et l’acide sulfurique agissent d’une manière tout à fait opposée sur le zinc recouvert d’un métal ; l’acide azotique protège les points qu’attaquerait l’acide sulfurique. Lors d’un dépôt donné par un azotate, ces deux acides existant en réalité dans le liquide corrosif, l’action de l’acide sulfurique doit se trouver considérablement amoindrie, ou meme complètement détruite, par la présence de l’autre acide.