( 1^49 ) » i° Espèces dont le développement, en général très-lent, exige une matrice capable de résister presque indéfiniment à l’action des agents atmosphériques. Ce sont les Lichens silícico les, exclusivement tels ou se rencontrant exceptionnellement sur les roches calcaires d’une dureté suffisante, mais jamais sur des substratums organiques (Lecanora ventosa, Lecidea contigua, Lecid. geographicar e\c.). » 2° Espèces à croissance lente ou rapide, demandant avant tout à se fixer sur une surface neutre, c’est-à-dire qui ne pourra exercer sur elles aucune influence nuisible. Ce sont également des Lichens silicicoles, que l’on trouve, au meme titre, sur les écorces, mais jamais sur les roches calcaires. On peut les désigner, en conséquence, sous le nom de Lichens silicicoles calcifuges (Parmelia saxatilis ¿ Farm, caperata, Lecidea disci-formis, etc.). » 3° Espèces dont les fructifications, ou apothécies, sont douées de la propriété de s’enfoncer plus ou moins profondément dans la pierre qui leur sert de matrice, la surface de celle-ci se creusant sous leur influence. Ce sont les Lichens calcivores, dont on ne peut évidemment concevoir la présence que sur les rochers où l’apothécie peut exercer une action dissolvante, ou sur un support dont la surface est assez molle pour céder sous sa pression (Lecidea exanthematica, Lecid, calcivora, Verrucaria immersa, etc.). » 4° Espèces qui ont pour le calcaire une prédilection si exclusive, qu’elles ne peuvent vivre sur aucun autre substratum. Ce sont les Lichens caldcóles proprement dits (Lecanora candicans, Lecan. callopisma, Lecan. teicholyta, etc.)(*). ׳ » 5° Enfin, Espèces qui végètent presque indifféremment sur tous les genres de substratums, et qu’on peut, par cette raison, nommer « Lichens » omnicoles » (Physcia parietina, Lecanora subfusca, Lecidea para-sema, etc.).» NOMINATIONS. L’Académie procède, par la voie du scrutin, à la nomination d’un Membre libre, qui remplira la place laissée vacante par la démission de M. le comte Jaubert. (,) Quelques Lichens paraissent être propres aux roches dolomiliques; mais ces Lichens incignêsicoleSy parmi lesquels je ne citerai ici que le Lecidea opaca Schær, sont encore en trop petit nombre pour qu’il soit utile d’en faire une catégorie spéciale.