( 1239 ) » Cequirevient à dire qu’il faut, pour rompre une barre de bronze Laveis-sière, dépenser sept fois et demi autant de travail que pour obtenir le même effet sur le bronze ordinaire. » Le bronze au phosphore exige lui-même un travail double .de ceder-nier. Cet avantage considérable du bronze L tient surtout à sa grande homogénéité, et, par suite, à la grandeur des allongements qui peuvent précéder la rupture. » 6° Les deux dernières valeursetTi6 suivent un ordre inverse, parce que, pour cette charge de 16 kilogrammes par millimètre carré, qui suffit pour déchirer le bronze ordinaire, les autres matières ne sont pas encore amenées à leur période de striction ; les déformations sont encore, avec les deux autres matières, faibles ou très-faibles, pour les charges qui rompent le bronze ordinaire. » En annonçant ces résultats, nous n’avons pas pour objet de faire valoir tel ou tel mode de fabrication; nous nous bornons à dessein à énoncer les seuls résultats suivants : » Le bronze n’est pas en général d’une constitution assez homogène pour qu’on puisse se borner à un seul mode d’expérimentation, lorsque l’on veut èn apprécier et en définir les propriétés¿ » Dans les expériences de traction, il conviendra, à l’avenir, d’opérer sur des barres d’épreuve de dimensions exactement pareilles en longueur et en diamètre, et de n’estimer les allongements.de rupture que d’après l’expérience directe, sans les rapporter au mètre de longueur, parce que ce ne sont pas des déformations qui puissent être soumises logiquement à un calcul de proportionnalité. » Cette conclusion paraît également applicable aux matériaux plus homogènes, et il serait essentiel de s’y conformer, notamment pour les essais des tôles de fer et des tôles d’acier, employées dans la construction des chaudières à vapeur. £ '׳־:,j, .,v׳- ■•■?.; - ; » Enfin, et cette observation justifierait à elle seule les détails dans lesquels nous sommes entré, il existe, dans l’industrie, des bronzes plus homogènes, plus ductiles, plus résistants, plus élastiques que les bronzes produits par les fonderies de l’Etat. » Ces bronzes se déforment moins à égalité de charge; au delà de la période élastique, ils peuvent supporter sans se rompre un allongement quintuple, et il faut pour les briser dépenser sept fois plus de travail. » Nous serions heureux si ces indications, rendues publiques, avaient pour résultat d’améliorer la fabrication du bronze de canon ; elles nous 159-