( 1235 ) pour le gros échantillon à section carrée; nous avons pris pour nombre final la moyenne de ces deux évaluations. » Quant à !’allongement qui correspond à la rupture, il a été, dans les deux cas, rapporté au mètre de longueur, et, à cet effet, les allongements réellement observés ont dû être décuplés pour toutes mesures déduites de la longueur primitive de om, io. Cela nous a conduit à des résultats qui doivent être expliqués, et nous profiterons de la circonstance pour montrer combien est illogique cette manière d’évaluer les grands allongements; dès que la limite d’élasticité est dépassée, ils résultent en effet tout à la fois d’un allongement proportionnel, distribué avec une régularité plus ou moins grande sur toute la longueur de la pièce, et d’un allongement purement local correspondant aux sections les plus étirées. En décuplant celui-ci comme celui-là, on donne une notion fausse du phénomène, et il conviendrait de proposer, une fois pour toutes, que les déterminations des allongements de rupture fussent toujours observées sur une pièce d’épreuve ayant les memes dimensions, tant en diamètre qu’en longueur. » Nous venons de montrer l’influence prépondérante de la longueur sur l’appréciation de l’allongement de rupture, rapporté à l’unité de longueur. Il n’y a pas lieu de douter que l’influence de la forme et de la grandeur de la section transversale ne soit aussi à considérer. La charge de rupture par mètre carré, et l’allongement correspondant par mètre, sont manifestement affectés par ces circonstances. » Ne pouvant prendre une moyenne entre les allongements mesurés sur un mètre de longueur et ceux observés sur une longueur de om, nous ne parlerons que de ces derniers, qui sont seuls comparables aux coefficients des épreuves en usage pour les matériaux employés dans les constructions navales ou le matériel des chemins de fer. » Toutes les données de chacune des' expériences ont été portées sur un tracé graphique à l’aide duquel les tableaux ont été formés, et tous ces tracés sont joints à la présente Note pour être consultés au besoin. » En voici les résultats calculés : » Quelques explications complémentaires sont nécessaires pour mieux caractériser encore les propriétés des différentes matières. » Les expériences de flexion n’ont pu être prolongées assez loin pour avoir déterminé à la surface du métal des modifications bien appréciables. On remarque seulement, sur la face distendue des échantillons B, un petit élargissement des différentes fissures; les autres bronzes n’ont donné lieu à aucune remarque de même nature.