( I2l8 ) parties inégales : l’une inférieure, la plus petite, de forme constante; l'autre supérieure, plus grande, de forme variable. Dans tout un groupe, !,étranglement est assez étendu pour donner à la partie supérieure une disposition pédicellée sur !,inférieure; alors l'organe femelle offre une analogie frappante avec un pistil dont !,ovaire aurait des dimensions fort réduites si.on les compare à celles du stigmate. Mais ici la région ovarienne, au lieu de renfermer des ovules, bourgeonne et produit des faisceaux de ramuscules corpnbiformes aux sommets desquels les spores sont terminales ; la région stigmatique est 1 e trichogyne de MM. Thuret et Bornet; cependant la forme de cet organe s'éloigne singulièrement de la disposition longuement et étroitement capillaire qu’on observe chez les Floridées. )/ Si, dans les Phanérogames, des différences accentuées dans la forme du stigmate sont généralement considérées comme d'excellents caractères génériques, il me sera permis de fonder, sur des différences analogues du trichogyne, la division diî genre en quatre sections. » Dans la première, qui comprend le plus grand nombre des variétés admises par M. Kützing (loc. cit.) et M. Rabenhorst (toc. cité) dans le Batrachospermum moniliforme, le trichogyne, renflé d'une façon sensiblement irrégulière de la base au sommet, acquiert son plus grand diamètre aux trois quarts environ de sa hauteur; il est alors claviforme; mais si, dans cet état, il n'est pas fécondé, la partie supérieure, plus étroite, s'allonge en restant cylindrique, et il devient lagéniforme. Entre ces deux formes extrêmes, tous les intermédiaires peuvent s'observer. )> La seconde section a pour type le Batrachospermum vagum (Roth), mais ne groupe qu’une partie des variétés admises par M. Rabenhorst. Le trichogyne est allongé, très-régulièrement tronconique, avec la grande base terminale remplacée par une démi-sphère. » Dans la troisième section, sont comprises ces formes extrêmement muqueuses qui avaient frappé l'attention de Bory de Saint-Vincent, et qu'il avait réunies emine espèce, sous le nom de Batrachospermum heIminthosum* Ici le trichogyne n’est séparé de la portion basilaire de l'organe femelle que par un étroit resserrement; sa forme est ovoïde¡ avec le gros bout inférieur. Cette disposition de l'organe femelle sépare ce groupe des variétés du Batrachospermum moniliforme, parmi lesquelles il a été compris. » Enfin la quatrième section se compose de Batrachospermes de petites dimensions, de couleur verte, chez lesquels le trichogyne cylindrique est séparé de la partie inférieure de l’organe femelle par un assez long étranglement, qui lui donne une disposition pédicellée. Les espèces parfaitement