( 12°7 ) ne s’en sature plus. Il y a évidemment altération du produit par le dissolvant. Il en résulte que sa teneur en soufre peut varier énormément suivant la durée des lavages, et que, s’il a une composition définie, on ne peut la déterminer. Toutefois la quantité de soufre qu’il contient est encore très-considérable. » Une massé préparée avec 5o grammes de soufre et io grammes d’arsenic, conservée pendant quatorze mois et traitée par le sulfure de carbone, a donné, pour i gramme de matière, 4§r?87 de sulfate de baryte, correspondant à 66,80 pour 100 de soufre; ce qui donne en équivalents le rapport de 1 d’arsenic pour 9,27 équivalents de soufre. » Une substance transparente obtenue dans les premiers produits de la distillation du quintisulfure d’arsenic, épuisée par le sulfure de carbone, a donné, pour 1 gramme de matière, 5§r,og de sulfate de baryte, représentant 69,82 de soufre pour 100, ce qui donne le rapport en équivalents de i à 10,5i. » 1 gramme d’une matière obtenue avec 5o grammes de soufre et 10 d’arsenic, et encore élastique, après trois traitements par quatre fois son poids de sulfure de carbone et contact de trois semaines avec la dernière portion de dissolvant, a donné 5sr, 17 de sulfate de baryte, correspondant à 70gr,9o pour 100 de soufre et au rapport en équivalents de 1 à 11,4!. » Dans d’autres échantillons, la quantité de soufre trouvée allait jusqu’à 27 équivalents. , » 4. En présence de ces résultats, on peut se demander si cette matière est une combinaison ou simplement un mélange, » Si c’est une combinaison, il est évident que les éléments qui la constituent sont réunis par des forces très-faibles et qu’ils conservent une grande tendance à se dissocier. » Si c’est un mélange, on peut supposer, d’après les faits cités, qu’il résulterait de la réunion du quintisulfure d’arsenic avec un état allotropique du soufre insoluble dans le sulfure de carbone. L’existence d’un pareil mélange n’aurait rien que de très-admissible; car déjà, en i85i, nous avons, Fordos et moi, constaté la formation d’un mélange analogue, qui avait été considéré longtemps comme un sulfure d’azote particulier. » Les expériences qui précèdent n’étant pas suffisantes pour trancher la question, j’en ai institué de nouvelles qui me paraissaient devoir être concluantes. » On sait que les variétés de soufre, insolubles dans le sulfure de carbone, reviennent à l’état de soufre ordinaire lorsqu’on les maintient pen-