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devancé dans cette dernière voie, sans cependant faire avancer la question de rendement en ozone, puisque leurs appareils fournissaient ce gaz à Tétât moins concentré que les anciennes méthodes connues (électrolyse de Teau, réaction de l’acide sulfurique sur le bioxyde de baryum) ; mais, à la suite de laborieuses recherches, qui ont nécessité plus de quatre cents dosages d’ozone, je crois être le premier qui aie su trouver, au point de vue deTeffet chimique produit, les meilleures conditions pour concentrer et utiliser la puissance de l’effluve, pour une intensité électrique donnée. Dès 1870, je chargeais un litre d’oxygène de 100 milligrammes et plus d’ozone.
» En 1872, mon tube électriseur, présenté à T Académie, produisait couramment, à la température ordinaire, et avec seulement 4 éléments de Bunsen (modèle Dubosq), 60 milligrammes d’ozone par litre. Non-seulement cette proportion n’a pas été dépassée par les systèmes que décrit M. du Moncel, mais elle n’a pas même été atteinte. Les raisons en seront d’ailleurs développées nettement, et avec preuves à l’appui, dans mon Mémoire (1). »
chimie générale. ־— Action du soufre sur l'arsenic. Note de M. A. Gélis,
présentée par M. Berthelot.
« 1. Aucune des combinaisons connues du soufre et de l’arsenic n’a encore été obtenue par l’action directe du soufre sur le métal.
» Comme plusieurs métalloïdes, l’arsenic semble se combiner presque en toutes proportions avec le soufre, par simple fusion, mais on ignore la nature des produits qui se forment dans ce cas. On les compare aux alliages, et Berzélius dit positivement « que la chaleur ne donne pas un » moyen d’obtenir les sulfures d’arsenic dans leurs différents degrés de » combinaisons définies ».
» Cette opinion n’est pas d’accord avec les faits que j’ai observés. A la vérité, les produits de l’action directe du soufre sur l’arsenic varient suivant les quantités relatives des deux corps; mais ces produits sont définis, peu nombreux et faciles à déterminer.
» 2. Lorsqu’on chauffe le soufre avec un excès de métal, il ne se forme qu’un seul produit, le bisulfure d’arsenic S1 2As. Ce sulfure est rouge-corail;
(1) En ce moment, deux de mes tubes électriseurs donnent avec facilité, à la température ordinaire et avec 4 éléments Dubosq, de 78 à g5 milligrammes d’ozone par litre d’oxygène qui les a traversés (dosage par l’iodure de potassium ou l’acide arsénieux). Depuis six
mois qu’ils fonctionnent, leur puissance ne s’est pas affaiblie.