[ 1201 ) diapason) à 4 et 5 millimètres. En coupant les sinusoïdes en deux parties égales par le tracé de leur ligne droite médiane, on obtient les divisions du temps correspondant au nombre des vibrations simples du diapason. Par exemple, j’ai très-facilement sur les graphiques des 512'״' de seconde représentés par des longueurs d’environ 3 millimètres, et dont les extrémités sont nettement déterminées par les intersections, sous un angle assez grand, de la ligne droite avec la sinusoïde : il suffit pour cela de faire tourner le cylindre avec une vitesse d’environ trois tours par seconde. » La propriété la plus importante de cet appareil si simple est que^ quelles que soient l’intensité de la pile, la distance de 1 electro-aimant au diapason et sa hauteur le long de la branche en face de lui, quelle que soit, en un mot, l’amplitude des vibrations du diapason, ces vibrations consei-vent, malgré la dissymétrie de la disposition adoptée, un synchronisme remarquable, à moins d’un millième près. On peut donc se fier pleinement aux indications des graphiques qui les représentent, et 1 emploi d un pendule à secondes, ainsi que l’a fait M. Régnault dans ses belles recherches sur la vitesse du son, paraît superflu, si ce n’est pour déterminer une fois pour toutes le nombre exact des vibrations du diapason dont on se sert. » Je reviendrai sur ce sujet dans une prochaine Communication, pour donner divers résultats numériques, et j indiquerai en meme temps un certain nombre de faits intéressant la théorie de l’élasticité, qui se présentent tout naturellement, quand on cherche les conditions nécessaires pour faire rendre à un appareil de ce genre le maximum d’effet qu’il peut donner. » PHYSIQUE. —Réponse à une observation de Raynaud, sur les conditions de maximum de la résistance des galvanomètres; par M. Tii.-dü Moncei״ « Dans la Note à laquelle M. Raynaud fait allusion dans sa Communication à l’Académie, du 21 avril dernier, je n’ai pas prétendu, en aucune façon, critiquer, comme il le croit, la solution admise, puisque je suis arrivé aux mêmes conclusions, en partant de la formule complète que j’ai posée, quand je prenais pour variable la grosseur du fil (1). J’ai dit seulement qu’en réalité le nombre des tours de spires n’était pas représenté par la racine carrée de la résistance de l’hélice magnétique, comme le suppose la formule incomplète que je discutais; et je démontrais qu’en ne tenant pas compte de (1) Voir mon Expos¿ des applications de l'électricité, t. II, p. !3, 3° édition. C. U.,i873, i** Semestre,(T. LXXVI, N» 19.) l5