( "99 ) série très-rapide d’attractions synchrones qui provoquent ses vibrations et les entretiennent. Un style fixé à ce diapason peut en inscrire les vibrations. » Cet appareil présente plusieurs inconvénients : il est complexe; il nécessite l’emploi de deux diapasons d’un nombre relatif de vibrations parfaitement déterminé et de trois électro-aimants semblables. De plus, dans!’interrupteur Foucault, qui sert à animer une bobine d’induction, et dans lequel la condition essentielle à remplir est que l’interruption du courant soit aussi nette et brusque que possible, l’emploi du mercure surmonté d une couche d alcool est excellent; mais, lorsqu’il s’agit de produire plus de cent interruptions par seconde, le mercure est défectueux: il s’oxyde rapidement; l’alcool devient noir, empêche, par suite, de voir la pointe de I interrupteur, ce qui rend sou reglage difficile, de telle sorte qu’on voit souvent des appareils de cette nature cesser de temps en temps et brusquement de fonctionner, sans qu’on puisse en bien déterminer la cause. Il eh résulte qu’on ne peut pas être bien sûr, quand on met l’appareil en marche en commençant une expérience, que le mouvement du diapason ne s’éteindra pas avant qu’on ait eu je temps de la finir. » On peut éviter ces inconvénients, en simplifiant en même temps beaucoup l’appareil, d’après les considérations suivantes : » i° La condition d’interruptions brusques de courant n’est pas nécessaire ici; au contraire, car il s’agit d 'un mouvement vibratoire dont la force vive ׳varie graduellement; l’emploi du mercure et de l’alcool est donc plutôt nuisible qu utile : on y substitue avantageusement une plaque de platine sur laquelle vient butter un style en fil de même métal. II se produit alors, à chaque contact, une étincelle d’induction qui en prolonge un peu la durée. Le platine est peu à peu arraché, il est vrai; mais il ne s oxyde pas et fonctionne toujours bien : j’ai des plaques interruptives de cette nature qui me servent depuis trois mois, sans que jamais l’appareil mis en mouvement se soit arrêté par leur fait, même avec a5o interruptions par seconde. » 2° Cela étant, l’instrument ne comportant plus l’emploi de liquides, on peut placer le diapason interrupteur dans toutes les positions possibles, et, dès lors, on ne voit pas pourquoi ce diapason n’enregistrerait pas lui-meme ses propres vibrations, au lieu de servir simplement d’intermédiaire à un autre. » Cette remarque conduit à la suppression d’un diapason sur deux; et, comme d’ailleurs le diapason interrupteur à contact en platine marche