( ”98 ) » Si e désigne l’écart ainsi produit sur l’aiguille, H' la valeur de la force horizontale de la terre et du navire, on a Il'sine = const., indépendamment de toute hypothèse sur les actions magnétiques. » . On mesure les écarts à plusieurs caps du navire, et, en combinant les relations ainsi obtenues avec les équations de Poisson, on en déduit les valeurs des déviations. » Les équations de Poisson, transformées par M. Archibalâ Smith, renferment en dernière analyse b constantes X, A, B, G, D, E. On peut connaître une fois pour toutes X et D; on peut disposer (et l’on dispose généralement) le compas étalon de manière que A et E soient nuis. Il ne reste donc plus que B et G à déterminer. La méthode la plus simple consiste à gouverner à trois caps cardinaux du compas; les relations permettent facilement, dans ce cas particulier, de calculer G et B par des formules simples. » J’indique un moyen d’effectuer la régulation en n’observant qu’à deux caps cardinaux adjacents; soit qu’on puisse mesurer par un moyen quelconque la relation vraie du navire en passant d’un des caps à l’autre, soit qu’on calcule la constante X et que l’on fasse certaines observations avant le départ. » PHVSIQUE. — Sur un électro-diapason à mouvement continu. Note de M. E. Mercadier, présentée par M. Jamin. « A l’occasion d’études sur des phénomènes électriques qui se produisent pendant un temps très-court dans les appareils télégraphiques, j’ai été conduit à rechercher s’il ne serait pas possible de construire un appareil susceptible : i° de diviser le temps en fractions très-petites et égales; 2° de produire ces durées très-petites d’une manière continue, et sans exiger d’autre réglage que celui qui serait nécessaire au départ; 3° d’enregistrer facilement ces fractions de temps. » Une solution de ce problème, appliquée depuis longtemps, consiste dans l’emploi de deux diapasons A et B, dont l’un, B, fait un nombre de vibrations égal à celui de l’autre ou à l’un de ses multiples. Le diapason A est disposé en trembleur électrique de Froment, avec un contact à mercure comme dans l’interrupteur de Foucault. En face de chaque branche du diapason B se trouve un électro-aimant, dans lequel passe le courant, interrompu à chaque instant, qui circule dans l’électro-aimant de A en entretenant son mouvement. Il en résulte sur les branches de B une