( 1186 ) » La Seine est-elle infectée, dans une partie plus ou moins étendue de son parcours, par les grands égouts collecteurs de Paris ? » Si l’infection des eaux d’alimentation de la ville de Versailles par les égouts collecteurs est réelle, est-il téméraire de prétendre que, pendant les trois premiers mois de 1873, elle a pu porter atteinte à la santé des habitants qui buvaient alors de l’eau de Seine des réservoirs? » L’infection de la Seine par les eaux d’égouts, et !’insuffisance des cultures de Gennevilliers pour la conjurer, doivent-elles faire craindre un danger pour l’avenir? » L’insalubrité exceptionnelle des eaux d’étangs a-t-elle eu une influence marquée sur l’épidémie de diarrhée qui a régné à Versailles, pendant les trois premiers mois de 1873? » Désirant renfermer le débat dans des limites scientifiques, et éviter toute polémique étrangère au sujet, je crois devoir ajouter les remarques suivantes. Les causes d’insalubrité produites par la crue des eaux qui avait empêché le fonctionnement de la machine de Marly, forcé l’administration à se servir des eaux de mauvaise qualité des réservoirs, et entraîné une masse considérable de matières organiques dans les eaux d’étangs; ces causes ont cessé depuis le commencement d’avril, et l’eau, sans être parfaite, est revenue à son état normal. En même temps, l’épidémie de diarrhée qui a sévi à Versailles avec tant d’intensité, pendant les premiers mois de 1873, a disparu. Quant à la salubrité du climat de Versailles, il n’a pu me venir à la pensée de la mettre en doute. En effet, cette ville, située sur un plateau élevé, entourée d’une ceinture de bois, ornée de splendides promenades et parfaitement balayée par les vents, se recommande aux médecins et aux hygiénistes. » Après cette déclaration, contenue d’ailleurs implicitement dans mon travail, je maintiens dans toute leur intégrité les conclusions de mon Mémoire du 28 avril. )> M.L.-V. Turquan transmet à l’Académie, par l’entremise deM.Puiseux, un Mémoire sur le problème des trois corps. (Commissaires : MM. Liouville, Hermite, Puiseux.) M. Hallez d’Arros soumet au jugement de l’Académie un Mémoire sur une roue « électro-cursive ». (Commissaires : MM. Edm. Becquerel, Jamin, Tresca.)