( 11 6s ) Perte pendant la tuméfaction. Obsidienne du volcan de Puracé; Nouvelle-Grenade.. ... .. o,oo556 » Vallée de Mexico.................................. o,oo2ti » à reflet métallique, Mexique...................... o,oo63o « Californie....................................... o,ooio4 » Astsango, Équateur ...................... . 0,00118 » Caucase..............------............... 0,00168 » Cerro de las Navajas, Mexique (moyenne).. . . . . o,oo33o ,» Islande. .. ........ ..... ........... ...... . o,oo45o » Chattoyante, de Platilla, Mexique............. 0,00690 ■» Siccipamba, Équateur (moyenne)........ ô',oo235 Lipari. . ..... ............. ...--------- .. 0,00730 » Généralement, par la tuméfaction, Tobsidienne a pris un volume deux à sept fois plus grand que le volume initial. Au reste, le mode d’application de la chaleur a de l’influence sur l’expansion. En jetant un fragment de l’obsidienne de Lipari dans un creuset chauffé à la température de la fusion du fer, la tuméfaction eut lieu presque instantanément, et la masse tuméfiée, extrêmement légère, fut dix-huit ou vingt fois aussi volumineuse que le minéral qui l’avait produite. » Dans toutes les expériences, l’obsidienne, maintenue au rouge obscur et même au rouge cerise, n’a pas changé d’aspect ; la perte qu’elle a éprouvée a été nulle ou insignifiante. » II. Expériences pour constater s’il y a émission de gaz pendant la tuméfaction de l’obsidienne. — On introduisait le minéral en fragments dans une cornue de porcelaine dont on avait reconnu l’imperméabilité par une série d’épreuves exposées dans notre Mémoire, épreuves indispensables, parce que, dans ce genre d’expériences, on doit craindre une intrusion de gaz venant de !’extérieur, s’accomplissant avec une telle lenteur qu’elle peut passer, inaperçue. En huit ou dix heures, il ne pénètre quelquefois que quelques centimètres cubes dè gaz dans une cornue vide d’air maintenue à la chaleur blanche. Ces gaz sont en partie combustibles, parce qu’ils viennent du foyer. On reconnaît cet accident à ce caractère que l’introduction du gaz ne s’arrête pas, pour minime qu’elle soit. » La cornue chargée du minéral était mise en relation avec une pompe pneumatique à mercure ; on pouvait ainsi faire tuméfier l’obsidienne dans le vide et recueillir le gaz qui se dégagerait. Les volumes de gaz recueillis à l’aide de cette disposition ont toujours été très-faibles. En moyenne