( il58 ) i3 kilogrammes. A partir de ces surfaces, les armatures s’élèvent, en s’écartant l’une־ de l’autre et en s’amincissant, et se terminent par un bord tranchant. » Elles sont réunies vers le haut par une lame d’acier de ira,20, fixée par des vis sur leur surface extérieure, et qui se recourbe librement suivant la forme déterminée par son élasticité. Toutes les autres lames préalablement aimantées sont mises à l’intérieur de celle-ci, l’une après l’autre; abandonnées à elles-mêmes, elles se collent l’une à l’autre pendant que leurs extrémités appuient sur les armatures; à mesure que leur nombre augmente, la force portative croît comme il suit : n. F. Г,- F-F, 20 175kg i54k8 21 3o З16 280 46 40 46o З76 84 45 558 46o 98 5o 600 476 125 55 680 495 !85 » La force portative F, que l’on mesure après le premier arrachement, est toujours plus grande que F* qui est la force permanente; la différence va croissant, d’abord peu rapidement jusqu’à (\o ou 45 lames. A ce moment on voit apparaître une notable quantité de magnétisme libre sur les extrémités de l’aimant et du courant. De 4o à 55, la force F va en augmentant, comme nous l’avons expliqué, mais F, demeure à peu près constant et atteint environ la limite de 5oo kilogrammes, limite qu’on ne peut dépasser dans les conditions d’armatures, de contact et d’acier que l’on s’est données; en s’arrêtant à 45 lames, le poids total est de 46 kilogrammes, et l’on voit que l’aimant porte 460 kilogrammes ou 16־ fois son poids ; mais la qualité relative de l’appareil diminue rapidement quand on augmente le nombre des lames au delà, puisque son poids augmente plus rapidement que sa puissance. » chimie MINÉRALE. — Sur la cause qui détermine la tuméfaction de /’obsidienne exposée à une température élevée; par MM. Boussingault et Damour. (Extrait par les auteurs.) « L’obsidienne exposée à l’action du feu présente un curieux phénomène; au rouge cerise elle n’éprouve aucun changement, mais entre le rouge orange et le rouge blanc, elle se boursoufle subitement en une