( n5/, ) . ; ; ; : moyenne, pèse 6 kilogrammes et eh porteSo; l’autre, qui est sans contredit le plus puissant qu’on ait jamais construit, porte environ 5oo kilogrammes, avec un poids dix fois moindre. Avant de le décrire, j exposerai les principes de sa construction. » I. La force portante d’un aimant dépend d’une foule de circonstances : en premier lieu, de la masse du contact et de l’exactitude avec laquelle il est dressé. S’il est petit, l’aimant garde une partie de son magnétisme, et le contact prend à ses deux extrémités deux pôles du même nom que ceux qu’il touche. Lorsque sa masse augmente, ce magnétisme apparent diminue, et à la limite disparaît en totalité. C’est à ce moment que la force portante est la plus grande, puisque tout le magnétisme est employé à la produire. » C’est ainsi que j’ai vu un contact supporter 267 kilogrammes étant appliqué seul à l’aimant, et *soutenir 3o5 kilogrammes quand on lui avait ajouté sur les deux faces deux lames de fer qui en augmentaient le poids. Il ne faut pas cependant augmenter indéfiniment ce poids, car on voit alors l’action diminuer. C’est que, pour décomposer le magnétisme du fer doux, l’aimant dépense une partie de sa puissance. Il faut donc régler convenablement la masse du contact. k » Il faut aussi régler la surface d’adhérence de ce contact avec l’aimant; si elle grandit, la force diminue ; si elle décroît au delà d’une certaine limite, elle agit comme un contact trop petit, tout le magnétisme du barreau n’est plus dissimulé ; là encore il y a un maximum à chercher. » IL Lorsqu’on superpose une lame d’acier aimantée à un faisceau déjà formé, elle éprouve une première sorte d’influence : deux quantités équivalentes de magnétismes opposés se séparent; l’une est attirée contre le faisceau, l’autre est repoussée à la face extérieure de la lame qu’on ajoute : autrement dit, les solénoïdes qui aboutissaient à la surface de ce faisceau se prolongent à travers la nouvelle lame et jusqu’à la nouvelle surface; c’est comme si le magnétisme primitif se transportait à celte surface, et cette action n’ajoute rien à l’état premier de l’aimant. Mais celui-ci produit deux autres actions : il repousse à l’extérieur le magnétisme qu’avait la lame, et, d’autre part, il détermine dans celle-ci une aimantation contraire, d’autant plus grande qu’il est plus énergique. La différence de ces deux actions représente le gain que la lame ajoutée apporte au faisceau. Ce gain, d’abord considérable, diminue quand le nombre des assises augmente; il devient nul à la fin, et l’on arrive à !’aimant normal. Le magnétisme devient maximum et égal à M; la force portante atteint la