( x f/,5 } masse de miçrozymas et une foule de cellules d’épithéliutn cylindrique, très-granuleuses, à contours mal délimités. A 3o centimètres environ de ■l’estomac, il y a encore des bactéries; un peu plus loin, même observation : on trouve un tænia ; à côté, bactéries nombreuses. Plus loin, dans une portion d'intestin libre,Jes bactéries deviennent très-rares. A centimètres du gros intestin, on trouve une masse de petites bactéries naissantes; dans le gros intestin, grand nombre de bactéries volumineuses, comme au 18 mai. » Dans des conditions physiologiques faciles à réaliser à volonté, on peut donc observer révolution complète des miçrozymas; ils nous offrent un des exemples les plus nets de ces générations alternantes, si fréquentes chez les végétaux comme chez les animaux inférieurs. » PALÉONTOLOGIE.— Débris de /’Elephas priscus, trouvés dans le terrain quaternaire des environs de Paris. Note de M. J. Reboux. « J’ai découvert des débris de VElephas priscus dans une carrière située à Levallois-Perret, entre les communes de Neuilly, Batignolles et Clichy (i). La couche supérieure du terrain est, comme toujours, le diluvium rouge légèrement couvert d’humus noir; terrain végétal, à cailloux anguleux, et sans fossiles. Au-dessous, se trouve une couche mêlée de cailloux roulés, d’argile, de sable et de calcaire; c’est dans cette couche que se trouve la pierre,.polie [époque néolithique), mais ce banc n’est pas constant dans le bassin de Paris. » Le loës, qui est également sans fossiles, se trouve habituellement au-dessous du diluvium rouge ; vient ensuite un banc de sablé jaunâtre, caillouteux : c’est le gisement du Renne et de la pierre taillée (époque mésolithique!). On y trouve également le Bœuf, les Cervidés et les espèces Ovis capra, les Équidés (Cheval), et le Sus scroja. » Au-dessous, est une couche d’argile glaiseuse, peu épaisse; puis, un banc très-puissant de sable blanc, cailloux roulés, blocs erratiques, où l’on trouve le Mammouth, le Rhinocéros, !’Hippopotame et les autres animaux indiqués plus haut. Vient ensuite une couche de sable et gravier rougi par l’oxyde de fer ; au-dessous, une bande de graviers assez gros, mêlés (i) Cette carrière, qui appartient à M. Bazile, a environ 3oo mètres de long, sur 200 mètres de large; sa profondeur est de 10 mètres; mais, avant d’atteindre à cette profondeur, on est quelquefois au niveau de la Seine, et Ton drague à plusieurs mètres dans Peau. G;R., 1873, i«*־ Semestre* (T. LXXVI, № 18.) !47 ־ 1