( I J 3o ) » Les étangs ne sont pas tous dans les mêmes conditions. Les uns sont a bords plats; quand 1 eau diminue, ils découvrent une certaipe zone de terrain qui devient marécageuse. Les autres sont endigués; l’abaissement du niveau de l’eau n’a aucune influence sur eux. )} Çes £3ux des lacs n ont jamais pu être l’objet d’un dapger !?eel pour la salubrité. S’il en euf: été autrement, les successeurs de Louis XIV n’auraient-ils pas deserte le séjour de Versailles bien avant la révolution de » Le quartier Saint-Louis a ses maisons construites entre deux grandes pièces d eau. D un côté, le réservoir de Gobert présente à l’évaporation une surface de 17318 mètres carrés; de l’autre côté, en face de l’Orangerie, la pièce d eau des Suisses étale une nappe d’eau de 120000 mètres carres de superficie. Le quartier Saint-Louis n’a-t-il pas toujours été recherché avec le même empressement que les autres, par les chefs de famille qui, ayant leurs loisirs, veulent avoir du repos et de la santé pour le temps qui leur reste à vivre? » III. Il ne faut pas faire le procès à l’eau de Seine, prise à Marjy, et employée à Versailles pour les usages domestiques; la machine la pJise en plein courant, et la distance qu il y a de Glichy et d?Asnières ne permet pas a la contamination de produire, dans la santé publique, des offenses appréciables. » Si l’on voulait arguer de quelques atomes d’ammoniaque, il faudrait sans doute en prendre son parti, comme on l’a pris de tout temps, en considérant qu’avec les nécessités de notre vie matérielle il n?y a, ni à la campagne, ni à la ville, nul refuge possible contre des émanations plus ou moins abondantes de ce gaz. » Dans le monde entier et dans tous les temps, c est le long des cours d’eau, sur les bords des rivières, que les villes se sont fondées. Le fait est que les eaux de pluie et les eaux courantes sont les meilleures, quand elles sont bien aménagées. Outre l’expérience qui démontre cette vérité, il y a la raison scientifique. Le mouvement à Pair libre et au soleil les sature d’oxygène, en même temps qu’il les débarrasse des sels qui peuvent être tenus en dissolution par des excès d’acide. » IV. Versailles est l’une des villes de ,France les mieux approvisionnées en eaux publiques, soit par les étangs, soit par la Seine. Au point de vue hygiénique, le seul qui jusqu’à ces derniers temps ait été moins considere dans cette question des eaux publiques, on arrive à cette conviction: » Pour les élangs, que leur régime sera parfait quand, par la construction de