( IT29 ) tions distinctes que Ton peut déduire d’un groupe donné de fonctions, en leur appliquant l’opération considérée au début de cette Note, ainsi qu’aux fonctions qui résultent déjà de cette opération, est en général illimité. » HYGIÈNE publique. — Études sur les eaux publiques de Versailles. Note de M. G. Grimaud (de Gaux). (Extrait.) (Commissaires : MM. Dumas, Chevreul, Élie de Beaumont, Peligot, Daubrée, Belgrand.) « Versailles reçoit trois sortes d’eaux : i° des eaux de source; 20 des eaux d’étangs artificiels; 3° des eaux de rivière puisées dans la Seine, à Marly, et poussées jusqu’à la butte de Picardie, au bout de l’avenue de Saint-Cloud. » Dès le principe, les eaux de la Seine et des sources furent seules destinées à l’économie domestique. Les eaux des étangs furent recueillies surtout pour alimenter le parc avec abondance, et pour arroser et nettoyer la ville. Aujourd’hui, les eaux de source ne sont pas à considérer, leur produit étant comparativement très-faible et quelquefois nul. )) I. Les étangs sont situés sur le vaste plateau qui s’étale entre Rambouillet et Palaiseau. Us occupent, dans leur ensemble, 685 hectares de terrain, et les surfaces versantes, à travers lesquelles serpentent les rigoles qui leur amènent les eaux du ciel, sont évaluées à i5ooo hectares. Lorsqu’ils sont pleins, les étangs contiennent 7971727 mètres cubes d’eau. D’après des observations continuées pendant dix années consécutives, sous la direction de M. Vallès, la pluie permettrait de disposer annuellement de 43ooooo mètres cubes. )) Les rigoles se développent sur une étendue de iSq kilomètres, dont 122 kilomètres à découvert, 34 kilomètres en souterrain, et plus de 54o mètres en viaduc. Quand on visite, pas à pas, ces rigoles et ces étangs artificiels, l’idée seule d’un pareil travail témoigne de la grandeur du monarque qui a su attirer à lui des hommes pour l’exécuter. L’un des Membres les plus illustres de l’Académie des Sciences, l’abbé Picard, est l’auteur de la théorie générale du nivellement, qu’il a vérifiée personnellement par des applications sur la plus grande échelle. w II. L’eau des étangs aboutit, à Versailles, à deux réservoirs principaux: au réservoir de Gobert, à l’extrémité de l’avenue de Sceaux, et au réservoir de Montbauron, situé sur une hauteur entre l’avenue de Paris et l’avenue de Saint-Cloud. C. R., i8?3, !״Semestre. (T. LXMl, №18.) 1^