( I I 32 ) observées en six lieux différents. Dans une septième station, la différence de longitude qui résulte de la chaîne d’azimuts a été confirmée, à a',8 près, par 56 distances zénithales de la Lune. » Ce travail de Géodésie expéditive montre aux voyageurs le parti qu’on peut tirer des signaux naturels, même quand on ne peut pas les choisir comme dans la Géodésie ordinaire. En mesurant leurs hauteurs angulaires vues de chacune de mes 3a5 stations, j’ai pu obtenir aussi une suite continue d’altitudes relatives : leurs valeurs absolues ont été contrôlées par deux cents observations, soit du baromètre, soit surtout de l’hypsomètre. » Si l’on veut juger de l’espace parcouru et de la direction suivie dans mon voyage des bords de la mer Rouge jusqu’à Saqa, on n’a qu’à tracer sur la carte de France une ligne droite de Calais à Bayonne. » Outre l’usage de plusieurs méthodes nouvelles, ce qui distingue surtout mon Ouvrage, c’est la publication de tous les détails des observations. Chacun pourra donc refaire mes calculs à son gré et en apprécier les résultats. » RAPPORTS. navigation. — Rapport surun Mémoire de M. Ber tin, relatif à la résistance opposée par la carène des navires aux mouvements de roulis. (Commissaires : MM. Paris, Jurien de la Gravière, Dupuy de Lomé rapporteur.) « L’objet principal de la Note de M. Bertin est d’exposer les résultats d’expériences qu’il a faites sur la décroissance du roulis en eau calme résultant de la résistance passive des carènes lorsqu’on fait cesser la force qui a produit le mouvement de roulis. )> L’auteur termine par des considérations générales propres à faire ressortir l’importance de cette mesure de la décroissance du roulis en eau calme et dans les conditions précitées. Il signale en même temps toutefois l’insuffisance de cette mesure à certains égards pour l’étude du roulis sur la houle. )> Il a été ainsi conduit à rechercher un programme d’expériences nécessaires à exécuter, tant dans les ports qu’à la mer, pour élucider cette question du roulis des navires encore obscure en bien des points. » Lorsqu’on veut étudier les mouvements de rotation d’un navire autour de ses axes instantanés d’oscillation latérale, abstraction faite des mouvements de translation de son centre de gravité, qui le plus souvent accom-