( iio7 ) dis que l’ammoniaque engendre seulement des hydrates à l’etat de disso-ciation. » L’existence de ces hydrates est établie tant par la chaleur dégagée que par leur cristallisation à basse température; mais ils sont instables, car le vide ou un simple courant gazeux en sépare, a froid, la totalité de 1 ammoniaque. » La dilution de l’ammoniaque cesse de donner lieu à des effets thermiques appréciables à partir de gH202 environ, c’est-à-dire dune concentration voisine de celle pour laquelle la dilution de la potasse ou de la soude commence à absorber de la chaleur. » k. Un volume d’eau dissout à — 16 degrés : 1370 volumes de gaz . ammoniac environ. La liqueur saturée renferme moins d’oxygène qu’il ne conviendrait à un hydrate, AzH502, comparable à l’hydrate de potasse, KHO2. » 5. Le volume moléculaire d’une solution d’ammoniaque (*) AzIl3 + /zH202 peut être représenté par V = i8n + M - On voit que la différence entre le volume de la solution et celui de l’eau qu’elle renferme (18n) tend vers une valeur constante, à mesure que la liqueur devient plus étendue, précisément comme pour les hydracides. Mais, circonstance remarquable, les effets sont opposés : en effet, les solutions des hydracides se contractent quand on les étend d’eau; tandis que les solutions ammoniacales se dilatent par la dilution, et cela malgré la chaleur dégagée dans la réaction. Si l’on admet la densité 0,76 donnée pour le gaz ammoniac liquéfié par Faraday, on trouve même que la dilatation débute à partir du gaz liquéfié, dont le volume est 22cc,4• » 6. Ces différences deviennent plus frappantes, si l’on compose les volumes moléculaires des solutions d’ammoniaque avec celles des solutions de potasse et de soude. L’écart, très-grand dès le début, va croissant avec la dilution, puisque l’une des liqueurs se dilate, tandis que les autres se contractent. (*) Calculée d’après la densité donnée plus haut et d’après celles de M. Carius (Ann. dcr Ch. und Ph., XCIX, p. i63; i856) ; à l’exception du dernier nombre du tableau de cet auteur, nombre évidemment inexact, et que j’ai remplacé par trois autres, dus à M. Thomson, pour les solutions étendues. !4 2.•