( 1095 ) poids. Sur le bélier bistourné «près injection de sérosité filtrée* les choses se sont passées comme dans les cas normaux: absence totale de phénomènes putrides ou même simplement inflammatoires dans les régions testiculaires; retour rapide et complet à la santé; l'autopsie, pratiquée pour constater de visu Fêtât des testicules* les montre absolument privés de toute odeur putride. Quant à Fanimal bistourné après injection de sérosité non filtrée* 11 succomba aux suites d’une gangrène envahissante, ayant pour point de départ les testicules, lesquels furent trouvés à Fautopsie transformés en quasi-putrilage d’une fétidité repoussante. Il est à peine besoin de dire que, pour obtenir des résultats différentiels d’une signification aussi péremptoire, il est indispensable que la filtration du liquide putride soit effectuée avec les minutieuses précautions nécessaires pour la rendre aussi efficace que possible. » VI; Chaque fois que cette expérience comparative a été faite, on a pris sôin d’attendre, avant de pratiquer la torsion du COrdott spermatique, que les animaux eussent complètement traversé la période des malaises graves qui suivent immédiatement l’injection putride, période pouvant durer 12 à 48 heures et même davantage; Mais comme ces malaises sont plus accentués et durent beaucoup plus longtemps sur les animaux qui reçoivent le liquide non filtré, il s’ensuit qu’au moment où ces animaux subissent !’opération du bistournage, ils sont plus que les autres sous le coup de la fièvre septicémique. Les deux milieux que constituent les sujets de notre expérience comparative ne sont plus ainsi complètement identiques. On pourrait peut-être objecter que cette circonstance n’est pas étrangère à la manifestation des signes de putridité dont les testicule¿ deviennent alors le siège* sur l’animal infecté avec le liquide non filtré. )) Cette objection a provoqué l’idée d’une série d’expériences, odans lesquelles la torsion du cordon testiculaire était pratiquée sur le même Sujet, d’un côté* avant* de Fautrë, après l’infection de lâ sérosité putride, de manière qu’un seulement des deux testicules contînt les germes septiques dan¿ la profondeur de sa substance. Or on a vu alors que c’est dans cet organe exclusivement que la putridité se développe. La fièvre, provoquée par l’infection du milieu général, reste sans influence sur l’autre organe. Quand l’infection agit du côté de cet organe, c’est seulement sur la poche qui le contient, et en y accentuant davantage l’irritation causée par la déchirure du tissu conjonctif. » Voilà l’objection écartée et notre démonstration rendue définitive. Le rôle des organismes élémentaires, dans la production des phénomènes de !4o..