( 1082 ) mais dont Tune a été mouillée d’acide phosphorique sirupeux, la juxtaposition des spectres permet de vérifier ce fait, que les raies qui sembleraient au premier abord etre communes aux deux spectres ne se correspondent pas réellement; par exemple les groupes a de Terbine et |3 du phosphate. » Si I on dirige contre la face antérieure du phosphate d’erbine un trait de chalumeau, de façon que le cône central vienne s’y heurter, il y a refroidissement relatif des points atteints par le cône, et très-forte incandescence du reste de la masse; le spectre est alors entièrement renversé, et, au lieu de raies brillantes sur un fond peu éclairé, on obtient autant d’espaces noirs ou très-sombres, se détachant sur u,n fond lumineux. Le spectre, ainsi renversé, est celui du phosphate d’erbine et non celui de Terbine libre. C4 est donc une couche transparente qui produit le spectre d’absorption, et par suite le spectre d’émission qui lui correspond. L’acide phosphorique joue évidemment ici un tout autre rôle que celui de simple vernis. » Il était à présumer qu’en combinant Terbine a d’autres'acides fixes on produirait de nouvelles modifications du spectre d’émission. Je viens d examiner rapidement le silicate et le borate d’erbine, grâce à l’extrême obligeance de M. Wurtz qui a bien voulu m’ouvrir son laboratoire pendant mon séjour à Paris. Sans entrer dans les détails dont l’étude réclame du temps, je dirai que j’ai constaté quelques différences spectrales entre le silicate et le borate d’une part, et le phosphate et Terbine libre de l’autre. Le borate surtout se distingue assez facilement, par l’existence d’une principale raie rouge, un peu plus réfrangible que a6Ô2,6 du phosphate, et que c?65/j,6 de Terbine. Une mesure approchée m’a donné pour la raie du borate X= 649,5. Lorsqu’on juxtapose les spectres de Terbine libre et du borate, la principale raie rouge de ce dernier paraît être sensiblement sur le prolongement de la petite raie 649, :2 de Terbine. » physique. — Observations relatives à la dernière Note de M. du Moncel, sur ïhistorique de l'effluve électrique; par M. Aun. Tiienaud. « Dans une Note publiée au dernier Compte rendu sur l’histoire de l’effluve, M. du Moncel fait remonter à M. Jean la dissociation de l’acide carbonique par ce nouvel agent, et nous enlève par là l’avantage d’avoir, le premier, démontré la grande distinction qui doit être faite, sous le rapport chimique, entre l’effluve et l’étincelle. » Quelle est donc l’expérience de M. Jean? Quelle est la nôtre? D’après une Note de M. du Moncel que nous avons eue un instant »