( io8i ) Erbine. Phosphate cP erb ine Longueurs d’ondes. Longueurs d’ondes. 691.3 environ.Milieu d’unebandefaible. 669.4 6^9,7 65*2 ,6 643,2 (55o,7 I 546,3 539,i j 523,8 ¡ 520,8 Un peu plus forte que 523,8. ( 492,8 Milieu d’une bande. \ 487 ,8 Plus forte que 492>8״ 4^6,7 environ. Milieu d’une large bande. s 1660,9 ¡654,6 649.2 64o,4 environ. Faible. 7 563,1 Q 551 ,4 environ. Milieu d’une bande• 541.3 p 538,7 534.6 526.4 j 522,8 a j 520,4 Moins forte que 522,8. 512,3 environ. Milieu d’une bande. 503.8 environ. Faible. n 491 >° Milieu d’une bande¿ 475.6 environ. Milieu d’une bande faible, s 464,8 Milieu d’une bande. 456.8 environ. Milieu d’une bande. Ç 4^0,0 Milieu d’une bande. » On voit que les raies de l’erbine diffèrent toutes de celles du phosphate, tant par leurs positions sur l’échelle spectrale que par leurs intensités relatives. Il me paraît impossible d’attribuer ces différences à des erreurs provenant d’impuretés, qn’on pourrait supposer avoir existé dans l’une des erbines employées pour la production des deux spectres, car, ne possédant que très-peu de matière, j’ai dû successivement me servir de la même erbine à l’état libre et à l’état de phosphate. Après avoir terminé les dessins, je les ai plusieurs fois vérifiés, et l’erbine, toujours la même, avait alors déjà traversé fréquemment les deux états, de phosphate et d’oxyde libre. Lors de mes dernières expériences, les résultats s’étant maintenus constants, je ne pense pas que l’on puisse attribuer les différences observées à autre chose qu’à l’existence de pouvoirs émissifs électifs, distincts dans l’erbine et dans son phosphate (*). » En plaçant dans la flamme deux petites masses de la même erbine, (*) Ceci s’accorde, d’ailleurs, avec l’importante observation de M. Bunsen, que les divers composés de l’erbium produisent des spectres d’absorption dont les raies se déplacent légèrement, lorsqu’on passe d’un sel à l’autre. Citant ici de mémoire, je ne puis indiquer le recueil oit se trouve cette observation, que je crois bien appartenir à M. Bunsen.