( io65 ) » Les mêmes corps ont été constatés dans les dépôts de la source de Vaisse, qui émerge par un tube en tôle, sans plomb ni zinc, de telle sorte qu’ils sont bien originaires de l’eau minérale et qu’ils ne proviennent point des tuyaux de conduite. » Le dépôt calcaire de la source de l’Hôpital a donné beaucoup d’arsenic, des traces de cuivre, mais pas de plomb. » Dans l’arragonite rayonnée qui forme la roche des Célestins, on a trouvé du plomb, du cuivre, de très-notables proportions d’acide phosphorique, point d’arsenic, ni de zinc, ni de cobalt. » Eaux de Bourbon-l’Archambault. — Iode et brome. — On a constaté laprésence de l’iode dans cette eau, sur le produit de ioo litres, réduits par l’évaporation à \ litre environ, mais sans obtenir, avec l’amidon et l’acide azotique, autre chose qu’une teinte rosée, caractéristique de traces infiniment petites de ce métalloïde. Les conferves qui se développent spontanément dans l’eau thermale sous l’influence de la lumière et de la chaleur ont donné une réaction iodifère excessivement énergique. » Dans le même produit de concentration, on a nettement décelé le brome par le chlore et l’éther, et, en opérant pour dosage sur 25 litres d’eau minérale, on a trouvé par litre o§r, 00684 de ce métalloïde, c’est-à-dire huit fois et demie plus que dans l’eau de Vichy. w Fluor. — On grave nettement sur le verre avec une très-petite quantité de sels solubles de l’eau de Bourbon-l’Archambault. On a trouvé dans cette eau ogr,00268, soit près de 3 milligrammes de fluor par litre. » A l’aide du spectroscope, on y a reconnu la présence de traces de cæsium et de rubidium. » Dépôts des eaux. — Les dépôts calcaires compactes contiennent du fer, du manganèse, de la magnésie et des traces de strontiane. On trouve sur les parois du réservoir principal de la source un dépôt boueux, de couleur brune, très-fortement manganésifère, où l’on a constaté nettement la présence de traces d’arsenic. » Eaux de Néris. — Iode et brome. — La présence de l’iode a été nettement constatée dans les conferves, et l’on a pu obtenir, avec le produit de l’évaporation d’un seul litre d’eau, une réaction bromifère parfaitement nette; mais on n’a point fait de dosage. )> Fluor. — Avec les sels solubles de l’eau de Néris, on grave aussi sur le verre, mais d’une façon bien plus énergique qu’avec les eaux de Vichy et de Bourbon-l’Archambault. En opérant sur 100 litres, on a trouvé par litre d’eau ogr,oo6!4 de fluor, résultat qui doit être considéré comme mi-