( i o5/| ) faitement tranquille cette ligne de couleur homogène C, qui constitue l’image habituellement observée de la chromosphère. C’est là une particularité curieuse, sur laquelle je reviendrai une autre fois. Les mouvements pourront quelquefois être attribués à des changements de réfrangibilité, mais en tout cas ils ne sont pas dus à notre atmosphère. » Il ne sera pas hors de propos de citer ici une observation intéressante, faite le 3 avril, qui se rapporte à des phénomènes bien connus remarqués déjà par M. ïtespighi, mais qu’il n’est pas inutile de citer ici de nouveau. Le même jour je rencontrai, à 8h45m, au-dessus du bord 3 avril 1873, 8h/|5m. 259 —־", solaire, une masse d’hydrogène d’une élévation énorme; elle se trouvait à 23 degrés du point le plus austral du disque solaire vers l’ouest. Elle se présentait comme une masse de cirrhus légers et filamenteux, comme on en observe souvent ici par un ciel serein : leur enchevêtrement était très-difficile à saisir, et changeait d’un moment à l’autre. Au commencement, elle était longue et diffuse, mais elle se rétrécit rapidement et se transforma 3 avril 1873, 9 heures. — 372". en une espèce de colonne ramifiée. Elle restait toujours séparée de la chromosphère par un intervalle d’une minute au moins, et, adhérant à la chro-