( !o4i ) insoluble, ce précipité n'a pas lieu dans l'intérieur, quand les parois sont en verre, comme dans un tube fêlé; ce résultat est dû à la lutte entre les affinités capillaires et les affinités entre les deux liquides qui se manifestent au contact, par suite de laquelle ces derniers cessent de se manifester. » 3° Des parties très-divisées de matières insolubles et constamment humides se comportent comme corps solides conducteurs, dans leur contact avec un métal oxydable ; il se produit alors une foule de courants électrocapillaires, qui agissent comme des courants voltaïques ordinaires. » 4° On peut se servir des couples électrocapillaires simples, vu leur faible intensité, comme d’unités pour comparer les forces électromotrices des couples en général; mais ces couples, quand il n’y a pas de réduction métallique, n’étant pas à courant constant, il s’ensuit que l’on ne peut les opposer les uns aux autres que pour avoir avec le galvanomètre des déviations par première impulsion de !’aiguille aimantée. » 5° On peut avoir une idée de la différence qui existe entre les affinités capillaires exercées par les parois sur chacune des deux dissolutions et les affinités en vertu desquelles sont unies les parties composantes, en examinant de quel côté se forment les précipités, en dedans ou en dehors de la fêlure. S’ils ont lieu en dedans, c’est une preuve que l’affinité capillaire est moindre pour le liquide extérieur que pour le liquide intérieur. » THERMOCHIMIE. — Sur la chaleur dégagée dans la réaction entre les alcalis et l'eau : potasse et soude; par M. Beutiielot. « J’ai étudié l’action de l’eau sur les hydrates de potasse et de soude, sur !’ammoniaque, enfin sur la chaux, la baryte et la strontiane anhydres et hydratées : je me suis proposé d’obtenir la mesure thermique du travail accompli dans ces diverses réactions, travail qu’il importe de connaître pour résoudre certaines questions de mécanique moléculaire. I. — Potasse. w i. J’ai trouvé que l équivalent (56gr,i) d’hydrate dépotasse solide, KHO2, mis en présence de près de ioo fois son poids d’eau (26oH202), dégage, d’après trois essais. . . . .................... . . -t-i2Cal,46 » La détermination de ce chiffre n’est pas sans difficulté, à cause de l’extrême promptitude avec laquelle l’hydrate de potasse attire l’humidité atmosphérique. Pour réussir, •j’ai dû fondre l’hydrate dépotasse pur dans un petit creuset d’argent, et placer celui-ci encore rouge au