( I°27 ) dont les ramifications s’unissent entre elles et sont contenues dans un vaste système de canaux ou de sinus. » Sur un grand nombre de points, ces cavités, qui sont distendues par la gélatine, sont traversées en tous sens par des travées dont la forme, l’aspect et le volume offrent de très-grandes variétés. Les unes sont larges et épaisses, les autres se présentent sous la forme d’un ruban aplati ou d’un filament mince qui réunit les parois du canal : leur longueur est très-variable. Elles apparaissent comme des brides destinées à délimiter le point jusqu’où peut aller la distension de la cavité, car on remarque que, si cette distension est portée plus loin, la bride se rompt ou se détache à l’une de ses extrémités. Ces brides n’ont pas le même diamètre au centre et aux deux extrémités. Les bords des plus volumineuses d’entre elles limitent le plus souvent des cavités secondaires, remplies de gélatine, ce qui leur donne une forme toute spéciale qu’on ne saurait mieux comparer qu’à celle d’un sablier très-allongé, enchâssé dans la masse gélatineuse et adhérent par ses deux extrémités. » Dans les interstices de ces sinus lymphatiques, on trouve les cavités alvéolaires qui sont refoulées et tassées les unes contre les autres, au point de ne plus former parfois que des travées volumineuses au milieu des cavités remplies de gélatine. » Les parois des cavités que je viens de décrire sont revêtues, dans toute leur étendue, par l’endothélium caractéristique des vaisseaux lymphatiques, imprégné par le nitrate d’argent. Cet endothélium recouvre non-seulement les parois, mais aussi toutes les brides qui traversent ces cavités lymphatiques, quel que soit leur forme ou leur volume. » Les cavités alvéolaires, qui me paraissent communiquer les unes avec les autres, présentent un épithélium polygonal à une seule couche, qui finit aussi par présenter l’imprégnation au nitrate d’argent. » Les lymphatiques du corps thyroïde forment donc un vaste système de sinus, communiquant largement les uns avec les autres, dans les interstices duquel se trouvent placées les cavités alvéolaires. » PALÉO-ETHNOLOGIE. — Découverte d'un nouveau squelette humain de l'époque paléolithique dans les cavernes des Baoussé-Roussé (Italie)P dites Grottes de Menton; par M. É. Rivière. a La sixième caverne des Raoussé-Roussé, dans laquelle je viens de découvrir un nouveau squelette humain, à la profondeur de 3m,׳y5 au- !3!..