( 98a )' (c’est-à-dire de celles qui nè sont pas en train dé segmenter). C’est pourtant là le fait qui a permis à Wilson de déterminer* pour la première fois* la profondeur des taches* et aux astronomes de Kew de constater* par de très-nombreuses mesures, que le noyau devient dé plus en plus excentrique* par un simple effet de perspective, à mesure que les taches se trouvent plus loin du centre. Ce parallélisme général* troublé bien souvent par des circonstances connues, tend toujours à se rétablir; il répond à ma propre expérience des taches, aux dessins et aux photographies que j’ai sous les yeux. Mais il ne doit pas être pris dans un sens trop géométrique* car d’une part la surface de la photosphère n’est pas exempte de saillies et de dépressions trop faibles pour être sensibles aux bords, mais bien suffisantes pour modifier les contours de l’orifice trèS-évâsé d’un tourbillon; d’autre part, les contours du noyau lui-mêmë dépendent de la profondeur à laquelle se propage un certain abaissement déterminé de température. De là des irrégularités souvent très 4-marquées, mais dont la fréquence n’empêche pas la circularité générale et la concentricité approchée des contours d’être le Caractère fondamental des tâches permanentes. C’est à ce caractère que le P. Secchi lui-même s’efforcait de satisfaire* en affirmant que ses amas de matières rejetées par les éruptions se régularisent et s’arrondissent poco a poco> » Mais, je le répète, il est temps de clore cette discussion ; je me bornerai à reprendre, à mon retour* celle qüé M; Yicairê a bien voulu entamer avec moi sur le même sujets )> protubérances, ou par lâ présence de jets rares et très-petits, avec cette seule particularité que la cótiche rosée y est à là fois très-vive et très-régulière. » De !,ensemble des observations nombreuses que j’ai faites sur le bord du Soleil, il résulte lès faits suivants : » i° Dans la région des taches, la couche rosée est assez basse, très-régulière et trés-vive. :........ \ » 2° Sur la place précise des tâches, òli plutôt sur le noyau ltii-mémê, la couche rosée est très-basse ou même manque peut-être complètement. » 3° Sur le noyau il n’y a pas trace d’éruption, ou l’on ne Voit que des jets mincës et de peu de durée. » 4° Sur les contours des taches surgissent ordinairement dés jets gazeux d’une intensité et d’une violence extraordinaires, et d’une force bien définie. » 5° Les jets voisins des taches ne sont pas formés d’hydrogène seulement, mais contiennent d’antres substances manifestées par leurs raies brillantes. »