( 91 2 * * * * * 8f ) cet ordre de phénomènes. Cette circulation de l’hydrogène est donc un fait très-général, mais subordonné à l’activité tourbillonnaire. Celle-ci dépend à son tour du mouvement spécial de la rotation solaire. Cette rotation dépend du mode d’alimentation de la photosphère. Enfin ce dernier est déterminé par le refroidissement externe auquel est soumis une énorme masse gazeuse formée d’un mélange très-complexe de gaz et de vapeurs susceptibles de condensation physique ou chimique, dans les couches extérieures, par simple abaissement de température. Tout ce que je demande, c’est qu’on veuille bien comparer la théorie que je viens de rappeler en quelques lignes au vaste ensemble des phénomènes solaires, y compris les détails dont mes savants adversaires paraissent se préoccuper exclusivement. » Où sont donc les faits et les observations que j’aurais été forcé de contester? Au contraire, les faits parlent pour ma théorie. Les négations de ce genre viennent d’ailleurs. Ainsi le P. Secchi nie les observations de M. Respighi sur la dépression de la chromosphère juste au-dessus du noyau des taches (i). » Tout le inonde peut se tromper, surtout quand il s’agit d’observations si fines et si délicates ; mais, avant de rejeter celle-ci comme une erreur dont il faut debarrasser la science, j attendrai la réponse du savant astronome romain à qui nous devons les premières et les plus belles recherches d’ensemble sur la chromosphère (2). » Le P. Secchi, conteste aussi un autre résultat d’observations, à savoir la concentricité générale de la pénombre et du noyau des taches normales (1) Compte rendu de la dernière séance, Note de M. Vicaire, p. g5i. (2) Je ne puis mieux faire que de citer l’auteur lui-même, M. le professeur L. Respighi, directeur de l’Observatoire de Rome, pour donner à juger de la confiance qu’il met dans ses observations d’une date et d’une originalité incontestables et dans la bonté de son instrument : « Je ne sache pas que ces raies aient été notées auparavant par d’autres observateurs; je crois que le premier qui les ait observées après moi (les raies voisines de B et de G) est le P. Secchi, le 12 septembre, et cela pour donner une preuve manifeste de la bonté de mon instrument, malgré ses petites dimensions. » Dans les jets voisins des taches se présentent d’autres raies brillantes et spécialement celles du sodium, les trois raies du magnésium, quelques-unes de celles du fer, etc. ; mais leur présence n’est pas constante et rarement on les voit à la fois dans les mêmes jets.... D’ordinaire, elles ne se trouvent qu’à la base des jets; rarement elles dépassent la couche rosée et leur présence est de peu de durée. » Quoique la région des taches soit ordinairement marquée par un état d’éruption énergique, sur les taches elles-mêmes il règne une sorte de calme indiqué par le manque total de