( 97!) ) Et d’ailleurs .comment ces jets intermittents ,qui chàngerit de figure bd disparaissent d’un jour, d’une heure à !’autre, cohtribtteraient-ils à formelles taches bien autrement persistantes? Comment ces matériaux, refroidis par une rapide ascensidh, pourraient-ils s’enfoncer à des cehtaines de lieiies de profondeur dans la photosphère incandèSèentë sahs s’ÿ réchauffer? Il faudrait donc que, pendant des mois entiers, cës jets Si Capricieux, qui s’élèvent autour des tâches, s’arrangeassent pour ÿ verser Sans CCsSe leurs déjections? Et la formé circulaire des tâches, ét leur segmentation, et leurs mouvements si réguliers, comment s’en rendre Compte avec unë telle idée? Je dis donc que cette idée d’attribuer les tâches à dés déjections accumulées çà et là est une seconde hypothèse qui vient s’enter arbitrairement sur la précédente, celle des éruptions. )! Je ne prétends pas que ces hypothèses soient en contradiction absolue avec tous les faits, mais je trouve que la part dé vérité qu’elles renferment se réduit au vagué sentiment que les premières observations spectrales ont suggéré tout d’abord, à savoir ; qu’il doit exister une relation quelconque entre les taches et les facules d’une part, et les protubérances de l’autre. Mais quelle est cette relation? Il paraît bien que ce n’est pas !’observation seule, la simple inspection spectrale de certains détails solaires qui la révélera; car deux observateurs des plus habiles, travaillant ensemble Comme le P. Sêcchi et M. Tacchini, précisément par les mêmes méthodes et sur le même sujet, observant, dessinant journellement les mêmes jets obliques, les mêmes éruptions métalliques ou hydrogénées, les mêmes facules, les mêmes tâches, les mêmes raies brillantes, lés mémës phénomènes d’absorption, nous proposent cependant des théories diamétralement opposées (i). C’est qu'il faut ici autre chose qu’un prisme et une lunette; il y a ici un (i) Le P. Secclii affirme que le désaccord entre lui et le savant astronome de Palerme ne porte que stii* des questions secondaires ; ôü va en juger par !,exposé que M. Tacchini a fait lui-même de ses idées dans Tavant-dernier numéro des Memorie (dispensa n), p. î i34!/״, et p117 ״, lignes i5^i7 : « Dans la théorie physique du Soleil de M. Faye, je ne puis accepter la partie qui concerne !,explication des tâches. Jeliii concède bien qüe lés tourbillons ôü cyclones Sé produisent à la Surface du Soleil, même indépendamment des tâches, qu’ils peuvent sé former dârts les tâchés élles-mêmés et y donner lieu à lin mouvement gyratoire ; mais ce mouvement doit suivre la formation de la tacite! il ne se manifeste par son action sur la pénombre que dans tin nombre restreint de cas, ainsi que le montre !,observation.... A mon avis, la formation dès taches est due à l’action que les courants intérieurs ascendants exercent sur la couche photosphérique moins chaude et plus brillante.,.. Elle s'effectue de l'intérieur a 125..