( 978 ) Ailleurs, il suppose que je lui reproche d’ » dessins imaginaires, ou de faire voir dans la lunette des dessins de lanterne )> magique. » » » 3e ne répondrai pas à de pareilles imputations; je me contenterai de donner quelques explications finales, pour clore une discussion que le P. Secchi a soulevée lui-même. » Nulle part je n’ai contesté les observations du P. Secchi, mais bien sa manière de les interpréter. Quand j’ai dit : le P. Secchi admet gratuitement que les jets éruptifs sortent obliquement et vont verser au loin leurs produits en un même lieu, et que, s’il y a plusieurs centres d’éruption, leurs jets convergent vers une région centrale, je n’ai pas voulu évidemment contester l’existence de jets droits ou obliques ou entre-croisés (presque toujours par un effet de perspective) que tout le monde peut observer sur le bord du Soleil et dont l’Académie a vu les dessins par centaines. Ge que j’ai contesté, ce que je considère comme des hypothèses arbitraires, c’est que ces jets soient des éruptions dont les déjections, que personne n’a vues retomber sur les taches, puissent être considérées comme leur ayant donné naissance. » Le mot éruption semble tout expliquer; au fond ce n’est qu’une hypothèse qui masque tout un ensemble de phénomènes et dispense d’y regarder. Partout la chromosphère présente des flammes; elle en est hérissée; il faudrait donc une éruption universelle, incessante, agissant selon chaque rayon du globe solaire pour produire le phénomène grandiose dont il s’agit (t). D’où pourrait provenir cette éruption continuelle et universelle? Quelle serait la source de l’énorme force qui s’y dépenserait? Comment pourrait-elle se produire dans une masse gazeuse? En quoi se relierait-elle à la constitution du Soleil et aux autres modes de son activité? Enfin que deviendrait cette masse énorme d’hydrogène qui jaillit sans cesse par ces éruptions et que la chromosphère reçoit sans s’accroître le moins du monde ? Ces questions restent sans réponse, comme si le mot d’éruption suffisait à tout. » Il en est de même de la formation des taches. On voit fréquemment les jets hydrogénés se recourber et retomber, mais on ne lésa point vus déverser leurs matériaux juste sur le noyau des taches qu’ils sont censés alimenter. (î) L’ébullition générale d’un noyau liquide paraît seule capable (dans l’ordre d’idées adopté par JVL Vicaire) de produire de tels effets׳, mais alors que deviendraient le froid relatif et l’obscurité d’un pareil noyau de laves, non-seulement en fusion, mais en pleine vaporisation? etc.