( 96° ) tion par !’intermédiaire seul du mercure qui a servi d’électrode négative, sans que l’autre électrode ait servi au dégagement des gaz; mais son action n’est pas assez énergique pour provoquer les courants locaux dont j’ai parlé dans ma précédente Communication. Comme le couple gazeux qui donne naissance à ces derniers courants a son circuit directement fermé par le mercure, l’électrode de platine mise en communication par un fil avec la surface mercurielle ne peut donner lieu à aucun courant. » D’après les actions énergiques produites par les solutions dont nous venons de parler, il est facile de comprendre qu’on peut former avec elles des couples à gaz et des batteries de polarisation plus énergiques que ceux qui ont pour base l’oxygène et l’hydrogène ; toutefois ils ne peuvent atteindre !,énergie des couples secondaires de M. Planté, qui constituent par le fait de véritables éléments au peroxyde de plomb et hydrogène. » Je n’ai pas la prétention, dans les chiffres que j’ai donnés précédemment pour représenter les intensités des courants de polarisation que j’observais, de représenter les valeurs exactes de leur force électromotrice : je compte faire des études plus complètes à cet égard; toutefois, on pourra s’en faire une idée approximative en considérant que l’intensité du courant d’une pile de Daniell de petit modèle, traversant la même résistance métallique, peut être représentée, avec la même boussole des sinus, par 29° 49'. » Afin de faire la part de l’action électrochimique produite au contact du mercure et des différentes solutions que j’étudiais, j’ai cherché à mesurer le courant qui pouvait être produit sous cette seule influence, en employant le même circuit extérieur et la même boussole rhéométrique. J’ai reconnu que, sauf la solution concentrée d’azotate d’ammoniaque, qui fournissait une déviation normale de 3°43' et un courant de polarisation très-fugitif de 15 degrés au début, toutes les autres solutions étaient sans action apparente sur la boussole en question. Les effets constatés étaient donc bien la conséquence de la polarisation des électrodes. » PHYSIOLOGIE. — Sur l}irradiation. Extrait d’un Mémoire de M. F.-P. Le Roux. « Les auteurs qui ont écrit sur l’Optique physiologique comprennent sous le nom d'irradiation un certain ensemble de phénomènes, présentant le caractère commun de pouvoir se ramener à un seul principe, qui serait celui-ci : Les surfaces très-vivement éclairées paraissent plus grandes que des surfaces égales moins lumineuses.