( 959 ) sité de 25 degrés au début (avec le mercure) et a pu se maintenir pendant environ un quart d’heure. Les moyennes de ces intensités, pendant ce laps de temps, ont été dé 20°4o׳ deux minutes après l’interruption du courant de la pile, ii°25 au bout de cinq minutes, 4°5o' au bout de dix minutes, enfin zéro après quatorze minutes. Cet effet énergique et prolongé montre bien que Faction du couple gazeux chlore oxygène et hydrogène n’existe pas seule dans l’effet produit, et que la réaction sur le mercure de l’acide chlorhydrique successivement formé par la combinaison des deux gaz doit aussi intervenir, ainsi que je l’avais avancé dans ma dernière Communication. On peut, du reste, en avoir la preuve en substituant une lame de platine au mercure, car le courant de polarisation qui se produit alors au début indique à peine 9 degrés d’intensité et dis-paraît au bout d’une minute de fermeture du circuit secondaire. » 3° Avec la solution de potasse du commerce, salée également au quart de son poids, les effets produits ont été semblables aux précédents. Ainsi l’intensité du courant de polarisation, après une action de cinq minutes du courant de la pile, a été au début 26 degrés ; après deux minutes d’interruption de ce courant, i4 degrés; au bout de cinq minutes, 7°45' ; enfin zéro au bout de quatorze minutes. » 4° Avec la solution de cyanure de potassium à 3 p. 100, l’intensité du courant de polarisation au bout de cinq minutes d’action du courant de la pile a été environ 18°45׳; au bout de deux minutes, i3 degrés; au bout de cinq minutes, 11 degrés, et est devenue nulle après douze minutes. » 5° Avec la solution de chlorhydrate d’ammoniaque dans laquelle le sel entre pour un quart du poids de l’eau, les effets sont très-particuliers, car on obtient aussitôt après l’action de la pile־ un courant secondaire très-énergique, dont l’intensité varie de 45 à 56 degrés, mais qui disparaît avec une telle rapidité, qu’au bout de deux minutes il ne fournit plus qu’une intensité de 3°3o', et il ne laisse plus de traces après cinq minutes. Cet effet tient sans doute à l’instabilité de l’amalgame d’ammonium qui s’est formé sous l’influence du courant de la pile et qui disparaît lui-même avec une grande promptitude en provoquant une action énergique s’exerçant dans le même sens que Faction dépolarisante. Pour qu’on puisse apprécier l’énergie de cette action, il me suffira de dire que l’intensité du courant d’une pile a bichromate de potasse, placée dans les mêmes conditions de circuit extérieur, n’est guère plus considérable. » Je dois encore ajouter que l’on peut obtenir un courant de polarisa 122,.