( 957 ) » Enfin l’enregistrement électrique de la loi complète du mouvement d oscillation du levier qui facilite les observations en dispensant l’observateur de compter le temps, et qui permet de conserver, sous forme de tracés graphiques, toutes les circonstances qui ont accompagné l’observation. » Nous avons effectué un grand nombre de déterminations; nous donnons ici le résultat du releve de plus de deux cents oscillations doubles, formant vingt groupes, appartenant a deux séries : l’une comprenant les groupes d’observations faites pendant les mois d’été, juillet et août 1872; l’autre pendant les mois d’automne et d’hiver 1872-1873 : La sérié d’été donne... ^ = 0,0" 6760, A = 5,56; La sene d’hiver.... ^-= o,o6836״, A = 5,5o. ־- .... ־■ ; O*2 * ■ : -■ •־'" ' ‘ » La concordance des résultats partiels est très-satisfaisante; l’écart moyen dans la sérié d’été est de 1,2.5 pour 100 environ; dans l’autre, où les conditions atmosphériques (et la présence d’un grand nombre d’élèves à l’École) gênent un peu les observations, l’écart est dei,5o p. 100. » La petite divergence de 1 pour 100 entre les moyennes des deux séries s’explique par une légère flexion du levier qui a diminué un peu son moment d’inertie. En conséquence, la première série est préférable ; aussi croyons-nous son résultat exact à moins de 1 pour 100 près. » Nos expériences tendent donc à confirmer le nombre donné par Cavendish; celui de Baily serait notablement trop élevé; mais, comme nous l’avons dit plus haut, ses résultats partiels sont entachés d’une erreur systématique. Les valeurs de la densité obtenues avec des boules de masse croissante décroissent, suivant une loi presque régulière, depuis 6,02, obtenue avec un levier seul, jusqu’à 5,60, obtenue avec la boule la plus lourde : l’erreur résulte donc vraisemblablement d’une appréciation inexacte de l’attraction du levier, et dont l’influence serait nulle si la masse du levier était négligeable vis-à-vis de celle de la boule. En vue de corriger cette erreur, nous avons calculé cette valeur limite en appliquant une formule empirique représentant la loi précédente; nous avons trouvé A=5,55, c’est-à-dire un nombre très-voisin de celui de Cavendish, de la moyenne des résultats de M. Reich, et de celui que nous trouvons nous-mêmes. » Nous concluons donc de ces premières recherches que la densité moyenne de la Terre est représentée par 5,56, et, à l’aide d’une interprétation convenable des observations de Baily, nous rétablissons une. concordance complète entre tous les résultats obtenus jusqu’à ce jour. C. R., 1873, Semestre. (T. LXXVI, № 122